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[Scène : la maison de Joey.]

Joey : (sort le lait, et s’apprête à prendre les céréales quand il réalise que la boite est vide) Aw... (Il regarde le paquet de chips, le prend, et le regarde en même temps que la bouteille de lait.) Ooh. Dégoûtant... ou merveilleux ?

Michael : Hé.

Joey : Bonjour, coloc' Alors... parle-moi de la nuit dernière.

Michael : De quoi ?

Joey : J'ai entendu une voix de fille qui venait de ta chambre.

Michael : Oh. Euh... Ouais, j'ai pas vraiment envie de parler de ça.

Joey : Allez, l'étalon.

Michael : Chut !

Joey : Ooh, elle est encore ici. Quelqu'un profite de sa vie de célibataire (Il lève la main pour frapper dans celle de Michael)

[Gina sort de la chambre de Michael]

Michael : (frappe la main de Joey) Ouais !

Gina : Bonjour, Joey.

Joey : Tu as passé la nuit dans cette chambre ? (A Michael)  S'il te plaît, dis-moi qu'elle n'a pas dormi dans ton lit ?

Gina : J'ai dormi sur le sol, ne t'inquiète pas ! Tout le monde ne veut pas tuer son père pour se marier avec sa mère, comme toi.

Joey : J'ai dessiné ça juste une fois... Qu'est-ce que tu fais là ?

Gina : Bien en fait, à 2h00 ce matin, j'ai réalisé que Michael n'avait pas sa machine de bruit de fond, donc je l'ai apportée. Il ne peut pas dormir sans ses bruits de la jungle.

Joey : C'est pour ça que j'ai rêvé que j'étais attaqué par des singes !

Michael : Attends une minute. Si Joey ne t'a pas laissé entrer, comment es-tu entrée, maman ?

Gina : Je suis entrée toute seule.

Joey : Tu as une clé ?

Gina : Oui, j'en ai fait faire une en cas d'urgence. Quand tu es passé à côté de cette série TV, ça n'allait pas très bien pour toi. J'ai pensé que tu pourrais faire quelque chose de radical.

Joey : Je n'allais pas me tuer !

Gina : Vraiment ? Tu n'y as même pas pensé ?

Michael : Maman, peut-être que tu ne devrais pas avoir une clé. Je veux dire, la seule raison pour laquelle j'ai déménagé c'est pour avoir mon indépendance.

Joey : Et maintenant je ne sais pas si j'ai envie que tu puisses venir quand tu veux. Je veux dire, et si je suis avec une fille ?

Michael : Oui, et si, moi, je suis avec une fille ?

Joey : Est-ce que tu peux cesser de faire l'idiot, on essaye d'avoir une conversation.

Gina : Bien. Si c'est une telle affaire, je te rends cette stupide clé. (Elle sort la clé de son sac et la tend à Joey.)

Joey : (Joey prend la clé, et regarde Gina.) Tu as accepté trop facilement, tu en as une autre.

Gina : Bon boulot, Nancy Drew. Tiens. (Elle lui donne une autre clé.)

Joey : Tu en as encore combien ?

Gina : On pourrait faire ça toute la journée.

Générique

[Scène : Devant la maison de Joey, côté Cour.]

Joey : Salut, Alex !

Alex : Salut.

Joey : T'es bien habillée pour aller travailler. Tu sais que j'ai joué un avocat par le passé. "Objection." "Pas d'autres questions." "Comment ce peut être un jury équitable quand 5 des jurés sont des androïdes ?"

Alex : Donc le film se passait dans le futur.

Joey : Non, non, ça devait être... il y a 3 ans.

Alex : Oh, mon dieu... Dit, je déteste t'embêter avec ça mais mon mari n'est pas en ville et je lui aurais demandé à lui en temps normal mais qu'est-ce qui me va le mieux ? Cheveux détachés ou en arrière ?

Joey : En arrière bien sur ! Tes cheveux sont magnifiques mais je les préfère en arrière pour que je puisse voir ton visage.

Alex : (elle rougit) Oh...

Joey : Ouais, j'ai joué un mari par le passé aussi.

Alex : (rit) Ok, merci. A plus tard

Joey : Ok, bien. Oh, mon dieu, encore une !

Alex : Quoi ?

Joey : Une note du concierge. "Les barbecues ne sont pas autorisés, s'il vous plaît, enlevez votre barbecue du patio." Je ne peux pas le croire. Où est-ce que je vais faire mes hamburgers?

Alex : Ben, tu pourrais utiliser une poêle.

Joey : Oh, ne fais pas ça, ne fais pas ça. Est-ce que tout le monde a ce genre de notes?

Alex : Ouais, le concierge est têtu comme un âne.

Joey : Oh, est ce que tu as plein de notes ?

Alex : Moi ? Non. Mais je n'ai rien fait de mal. Je suis du genre gentille fille.

Joey : Je me demande si M. Alex me dirait la même chose ? (Alex est embarrassée.) Peut-être que je devrais attendre quelques jours avant de faire des blagues cochonnes avec toi.

Alex : Peut-être que tu ne devrais pas les faire du tout.

Joey : Bien !

[Scène : Joey entre dans sa maison.]

Joey : Gina... (ironique) Je ne t'avais pas vu depuis quelques minutes.

Gina : Ne t'inquiète pas, je me préparais à partir. Je ne vais pas t'embêter. (Elle hurle.) Michael ! Ton casse-croûte est prêt !

Michael :  (crie d’une autre pièce) Une minute ! Je suis en train de faire quelque chose.

Gina : (crie encore) Bon, dépêche-toi, je dois partir.

Joey :  (crie à son tour) Je suis si heureux d'avoir emménagé ici !

[Michael entre dans la pièce.]

Gina :  (A Michael) Tiens, ton casse-croûte chéri. Je dois retourner au salon. (Elle se dirige vers la porte.) Oh, une heure et demi sous le sèche-cheveux. J'espère que personne n'est mort.

[Gina s’en va.]

Michael : Tu peux croire ça ? Elle est ici tout le temps.

Joey : Ouais, ben elle t'aime.

Michael : Ouais, mais je n'ai pas l'impression d'être parti de la maison. Je croyais qu'en vivant avec toi, on aurait des vies folles de célibataires. Tu sais, nous deux rencontrant des filles. Je sais comment tu es avec les femmes.

Joey : Vraiment ?

Michael : Bien sur, c'est le premier souvenir que j'ai de toi. On était allé à New York pour une grande fête de famille. Toutes les cousines se sont ruées vers toi. Je sais que rien ne se serait passé avec elle...

Joey : Non, pas une seule fois, même avant que je sache que c'était mal.

Michael : Je me disais déjà que si je vivais avec toi alors j'aurais peut-être la chance d'apprendre quelques trucs.

Joey : Oh...

Michael : Quoi ?

Joey : C'est trop mignon, tu veux apprendre ça avec ton oncle.

Michael : Ben ouais.

Joey : C'est nouveau pour moi, tu sais. Je n'ai jamais rien appris à personne. J'ai toujours été celui qui... Non, je n'ai jamais appris quoi que ce soit non plus.

Michael : Donc, tu es d'accord ?

Joey : Oui, oui absolument. Tu t'adresses à la bonne personne. J'ai tellement de savoir à te donner. Tu n'as jamais eu de père, et je n'ai pas de fils (Il frappe sur la table, comme pour se rassurer.) Donc, on peut aller au bar demain soir.

Michael : Cool. Je n'ai jamais fait ça avant.

Joey : Tu vas t'éclater. Je me rappelle la première fois que je suis allé dans un bar draguer des filles.

Michael : Tu avais mon âge ?

Joey : A peu près.

Michael : Quoi ? 18 ans ?

Joey : 11 ans.

[Scène : Joey est dans le jacuzzi dans la cour intérieure devant chez lui.]

(Joey prétend que ses pieds sont deux personnes qui se parlent.)

Joey :  (avec une voix aiguë.) Oh, je me sens si seul. (avec une voix grave) Salut, ma belle.

Michael : Joey.

Joey : Salut, comment c'était l'école ?

Michael : Bien. Comment c'était... ce que tu fais ?

Joey : Pour ton information, j'ai eu une très grosse audition aujourd'hui.

Michael : Oh, vraiment ? Comment ça s'est passé ?

Joey : Je ne sais pas. Je me suis perdu.

Michael : Tu as encore quelques notes du concierge.

Joey : Mec, ce type ne va pas me lâcher. "Les serviettes mouillées ne peuvent pas être laissées dans la cour." Si elles peuvent l'être. Je l'ai fait. "Les sous-vêtements ne sont pas appropriés pour le jacuzzi." Pourquoi pas?

Michael : Euh, peut-être parce que quand ils sont mouillés, on voit à travers.

Joey : (regarde dans l’eau) Hé ! Qui l'eut crû ?

[Alex entre dans la cour.]

Alex : Salut !

Joey : Salut !

Alex : Salut, comme je sais que tu es triste à propos de ton barbecue, je t'ai fait une liste des endroits du coin où ils font de bons hamburgers. Et aussi une liste de mes restaurants favoris (Elle s’approche et lui tend un morceau de papier.) Et voilà ton zizi. (Elle est embarrassée, elle recule.)

Joey : C'est super. Hé, merci pour ça ! Dis, Alex, as-tu déjà rencontré mon neveu Michael ?

Alex : Pas officiellement, non. (Ils se serrent la main.) C'est un plaisir de te rencontrer, Michael.

Michael : (Michael ne sait pas ou se mettre.) Wahou. Ouais. Euh, salut. Woah.

Alex : C'est... moite (en parlant de la main de Michael.)

[Alex s’en va.]

Joey : Gardes-en en peu pour ce soir ? Tu connais ces endroits ? (Il lui donne le morceau de papier.)

Michael : Hum... C'est étrange.

Joey : Quoi ?

Michael : L'écriture de cette liste ressemble beaucoup a l'écriture du concierge. Regarde. C'est la même. Tu sais ce que ça veut dire ?

Joey : Alex et le concierge ont eu le même professeur d'écriture.

Michael : Euh, ou...

Joey :  Euh... Alex est le concierge. Ou... Alex et le concierge ont un secret...

Michael : Non, non, t'avais trouvé.

Joey : Bien. Attends une seconde, attends une seconde. Si Alex est le concierge, ça veut dire qu'elle m'a menti. Ca craint.

Michael : Le même professeur d'écriture... (Il se moque de Joey.)

Joey : (imitant Michael) "Wahou. Ouais. Euh, salut. Woah."

[Scène : La maison de Joey.]

Joey : (joue sur la table de salon en attendant Michael. Celui-ci arrive enfin.) Ok. Mon dieu, il te faut une éternité pour être prêt.

Michael : Juste 1h30. Habituellement maman met 2h00.

Joey : C'est parce que c'est une femme, quelque chose que tu n'es pas.

Michael : Bien, tu es vraiment super mignon.

Joey : Je ne suis pas une femme non plus. On ne se dit pas ces choses là. (Il se regarde, et assez fièrement…) Mais merci, (puis il se reprend.) ok viens, on y va.

Michael : Bien, laisse-moi juste vérifier si j'ai tout. J'ai de l'argent, j'ai ma fausse carte d'identité.

Joey : Ah...

Michael : Ouais, c'est cool. Des mecs de Caltech les ont faites. C'est impossible de voir la différence avec une vraie. Mais je me suis un peu amusé avec. Regarde ça !

Joey : Nils Bohr ?

Michael : Le célèbre physicien. Il a créé...

Joey : Non, merci. C'est bon. Ecoute Michael, en tant que ton professeur, je crois que je devrais te parler de ta technique. Maintenant on doit prendre ta plus grande faiblesse, ton intelligence, et la modifier de façon à ce qu'elle devienne une force. Maintenant, dans quels domaines es-tu doué ?

Michael : Euh, je connais la physique.

Joey : Non, suivant.

Michael : Euh, j'aime le cubing !

Joey : Qu'est-ce que c'est que le cubing ?

Michael : C'est quand des gens cherchent des stratégies pour résoudre le Rubi-Cube.

Joey : Suivant.

Michael : Aussi, le speed cubing.

Joey : Non ! Non ! Suivant !

Michael : Euh, je sais pas mal de choses en matière d'astronomie.

Joey : C'est-à-dire les étoiles ?

Michael : Ouais.

Joey : Ok, ça peut fonctionner. Ouais, ouais, tu emmènes une fille dehors et tu lui montres les étoiles, super romantique. Peut-être qu'il fera une petit peu frais, tu glisses ton bras autour d'elle. (Joey glisse son bras autour de Michael.)

Michael : Tu commences à ressembler à un autre professeur que j'ai eu. (Joey sourit.) Il s'est fait virer.

Joey : (s’éloigne de Michael.) Ok. Es-tu prêt ?

Michael : Oui.

Joey : On y va.

[Ils s’apprêtent à partir lorsqu’on frappe à la porte.]

Gina : Salut les mecs, c'est moi.

Michael : Qu'est-ce qu'on va faire. Elle va vouloir venir avec nous !

Joey : On va faire comme si on n'était pas là.

Gina : (regarde à travers la fenêtre et les aperçoit) Salut. Ne m'obligez pas à utiliser ma clé.

Joey : (ouvre la porte) Salut.

Gina : Salut. Regardez-vous, vous deux, bien habillés. Où allons-nous ?

Joey : Euh... Nul part. Nul part. On va juste traîner.

Michael : Juste une soirée tranquille à la maison, maman (Ils vont s’asseoir dans le canapé.)

Gina : Bien, je sais que tu sors, Michael. Tu as mis tes épaulettes.

Joey : (A Michael) Tu n'es pas une femme des années 80 !

[Michael retire ses épaulettes.]

Gina : Donc, qu'est-ce qu'on fait ?

Joey : Bien, on allait faire un tour dans un bar de la rue.

Gina : Ca a l'air amusant. Je suis partante.

Michael : Euh... ouais, je ne suis pas sûr que tu doives venir, maman. Nous allons peut-être... tu vois, parler à quelques filles.

Gina : (met du rouge à lèvres) Donc tu as vraiment besoin de moi à tes côtés. J'arrange super bien les coups. (A Joey) Rappelle-toi quand je t'ai arrangé un coup avec la cousine Marie.

Joey : Ouais, merci beaucoup. Tu sais combien d'Avé Maria j'ai du dire à cause de ça ?

Gina : Viens, on y va. On va s'amuser, tous les trois, ensemble.

Michael : Tu sais, je crois que ce serait mieux qu'on y aille que tout les deux.

Gina : Oh. Ok. Je comprends.

Michael : C'est juste pour ce soir. On fera quelque chose ensemble demain.

Joey :  Ouais.

Gina : Non, c'est pas grave, vraiment. Si vous voulez n'y aller que tous les deux, alors vous devriez le faire que tous les le deux.

Michael : Maman...

[Gina s’en va.]

Michael : Je m'en veux terriblement.

Joey : Je sais, je sais. J'ai oublié à quel point elle peut être sensible. (Il voit Gina faisant des gestes obscènes derrière la fenêtre.) Et classe.

[Scène : Michael et Joey dans un bar.]

Joey : (parlant à une fille) D'accord, super. Je t'appellerai. (Il revient vers Michael.) C'est comme ça qu'on fait !

Michael : Wahou. Tu as son numéro. Cette fille était super mignonne.

Joey : Elle habite à Long Beach. C'est où ?

Michael : Euh, tu prends la 10 puis la 4, la 5, la 7, la 10...

Joey : (il froisse le papier où était le numéro.) Désolée, Betty, on n'est pas fait l'un pour l'autre.

Michael : Alors, comment sont les filles de L.A. par rapport à celle de New York ?

Joey : C'est un peu tôt pour le dire et je ne veux pas que ça me porte-malheur, mais... (il reluque une femme à côté de lui) elles ont l'air plus chaudes. Alors, pour commencer, tu dois trouver quelqu'un qui te plaît, ok ? Tu vois quelqu'un qui te plaît ?

Michael : La barmaid est très attirante.

Joey : Oh, bien vu. Bien vu. Aucune chance. Non. Les barmaids se font draguer en permanence, alors c'est très difficile. Tu devrais essayer l'étudiante là-bas, celle que ses amies portent jusqu'aux toilettes.

Michael : Ah, non. Elle n'a pas l'air très intelligente.

Joey : (se moque de Michael) Oh, non. Peut-être que vous n'écrierez pas un livre ensemble.

Michael : Cette fille. (Il la montre.) Elle a l'air... euh... intéressante.

Joey : Super, ok. Va lui parler.

Michael : D'accord, c'est parti. (Il ajuste ses épaulettes.)

Joey : Tu les remets ?

Michael : Peut-être que quelqu'un ici veut une femme des années 80.

[Michael se dirige vers la fille à laquelle il veut parler, mais il est arrêté par un agent de sécurité.]

L’agent : Oh, désolé, on a reçu un appel anonyme signalant que vous êtes trop jeune. Je vais devoir vous demander de partir.

Michael : Un appel sur moi ?

L’agent : La femme a dit de chercher le beau génie accompagné d'un homme plus âgé ressemblant à Tony Danza.

Joey : Gina.

Michael : J'y crois pas.

L’agent : Allez, venez.

Michael : J’allai conclure.

Joey : (parlant à l’agent) Tu penses vraiment que je ressemble à Tony Danza ? (L’agent hausse les épaules.) Bien. Allez.

[Scène : La maison de Gina. Gina est là, elle se sert un verre de vin.]

Gina : Salut, les gars ! Les filles que vous avez draguées arriveront plus tard  ?

Michael : Je n'arrive pas à croire que t'aies fait ça. Tu as appelé le bar ? Pourquoi ?

Gina : Pourquoi ? Parce que vous n'auriez pas du y aller. Je n'ai jamais bu d'alcool avant d'avoir 21 ans.

Joey : (rit mais s’arrête lorsque Gina le fusille du regard.) Elle a raison.

Michael : Je... euh... je... Laisse tomber. (Il s’éloigne mais Joey l’arrête.)

Joey : Non, non, non, non, Michael. Tu es en colère. Dis à ta mère ce que tu ressens.

Michael : C'est juste que... Ok. Je voulais un peu de temps sans que tu sois là, et je ne pense pas que ce soit trop demandé.  Tu as gâché ma soirée, Maman, celle de Joey aussi, c'est égoïste.

Joey : Bien, bien. Ca sort. Quoi d'autre ? Quoi d'autre ?

Michael : Je t'en veux de m'avoir forcé à prendre des cours de flûtes.

Joey : On s'éloigne un peu là. Revenons à ce soir.

Michael : Je n'arrive pas à croire que tu ne me laisses pas passer une soirée seule.

Gina : Ecoute, je suis désolée, mais il faut que tu comprennes, que tu m'abandonnes, c'est mon pire cauchemar.

Joey : Alors tu n'as jamais eu mon rêve avec les singes.

Gina : J'avais peur qu'en emménageant ici, je ne fasse plus partie de ta vie. Et que vous passiez votre temps ensemble à vous amuser. Et c'est ce qui se passe.

Joey : Hé, Gina. Allez.

Gina : Je ne comprends pas pourquoi je ne peux pas venir. Je ne suis pas une mère cool ? Je ne t'ai pas acheté un pack de bières à toi et tes amis pour tes 18 ans ?

Michael : Ouais, puis tu l'as bu toi-même. Et tu as interrompu notre partie de Trivial Pursuit.

Gina : Allez. Laisse-moi une chance. Essayons une fois. Ce sera comme une expérience. Comme le truc que t'as mis dans le frigo et que Joey a mangé.

Joey : Délicieux.

Michael : Ok, j'imagine qu'on peut essayer.

Gina : En plus, je peux t'aider à draguer.

Joey : Whoa. Whoa, whoa, whoa, whoa, ok ? Je m'occupe de ça, d'accord ? C'est moi son prof dans ce domaine.

Gina : Oh, ça doit un cours très compliqué.  Ca va ? Ca va ? Ca va ?

Joey : Ben ça a marché avec toutes tes amies.

[Scène : Sur la terrasse de Joey. Alex est allongée dans une chaise longue. Joey sort de chez lui.]

Joey : Salut.

Alex : Salut.

Joey : J'ai reçu une autre notre note du concierge. Quel idiot ! Il a écrit "inacceptable" avec deux C.

Alex : C'est comme ça que ça s'écrit.

Joey : C'est intéressant que tu saches ça. (Alex est confuse.) Alors comment ça va ? Ca va bien ?

Alex : Ouais, je vais bien.

Joey : Et comment va le concierge ? Bien aussi ?

Alex : Joey, qu'est-ce qu'il y a ?

Joey : Je vais te dire ce qu'il y a. Fini de jouer, ok ? Tu ne peux plus te moquer de moi. Je sais que tu es le concierge. Ou son professeur d'écriture.

Alex : Le concierge ? D'où te vient cette idée ?

Joey : Ok, ça suffit ! Si... Si tu n'admets pas que tu es le concierge, je vais... je vais casser cette chaise ! (Il s’empare d'une chaise.)

Alex : (Intervient très rapidement, de peur qu’il ne brise la chaise.) Ok, d'accord, bien. Je suis le concierge (Joey casse quand même la chaise.)

Joey : Ah-hah !

Alex : Oh !

Joey : Je suis très énervé là !

Alex : Ben maintenant tu le sais...

Joey : Alors pourquoi avoir menti ?

Alex : Je n'ai pas menti. Tu ne me l'as pas demandé directement, et je ne te l'ai pas dit, c'est tout.

Joey : Ok, la logique d'avocats ne marche pas avec moi, d'accord ? Ni aucune autre sorte de logique d'ailleurs.

Alex : Ecoute, je ne t'ai pas dit que j'étais la concierge parce qu'on s'entendait bien. Ok ? Ca me faisait plaisir parce que tous les gens de cet immeuble nous détestent moi et mes stupides notes. Ils... Ils m'appellent la noteuse. (Joey commence à rire.) C'est pas drôle. (Il cesse.) Et le pire, c'est que ce n'est même pas mon job. C'est le job de mon mari, mais il est souvent absent donc c'est à moi de le faire, et tant qu'à faire, autant bien le faire, alors vas-y ! Déteste-moi comme tous les autres !

Joey : Hé. Je ne déteste pas.

Alex : Vraiment ? Tu devrais. Je laisse ces notes embêtantes et je t'ai fait enlever ton barbecue.

Joey : Ouais, mais... Ecoute, je ne connais pas beaucoup de monde ici. Ok ? J'ai ma famille, mais ils sont un peu tarés. Ok ? Je vais avoir besoin de quelqu'un de normal, et tu as l'air prometteuse à ce niveau-là.

Alex : Vraiment ? C'est gentil. Je ne sais pas quoi dire. Je crois que je vais pleurer (Elle commence à pleurer.)

Joey : Tu as de sacrés changements d'humeur. Alors, euh... on est ok ?

Alex : Ouais, ouais. (Ils se regardent un moment.)

Joey : (comprend) Tu veux me donner une autre note, non ?

Alex : C'est la dernière, promis. (Elle lui donne la note et recule.)

Joey : (prend la note et la lit.) Mais je n'ai pas... Ah si, je l'ai fait.

[Scène : Michael, Gina et Joey sont dans un bar.]

Gina : Ca va être génial, Michael. Il y a beaucoup de jolies filles ici. (Elle s’assoit et regarde droit devant elle.) Ooh, à part celle-là. Quelle traînée !

Joey : C'est un miroir, Gina.

Gina : Je ne parle pas de moi.

Joey : Ok, Michael, pour commencer, il faut choisir des cibles. Il faut que tu t'en tiennes aux chiffres.

Michael : Comment ça ?

Joey : C'est important de choisir quelqu'un qui a le même niveau de beauté que toi. C'est à plus ou moins 2 points près, mais c'est tout. Par exemple, je suis un 9. Ok ?  Alors, je peux draguer une 7 ou une hypothétique 11. Ok ? Une autre option pour moi serait une 4 et une 5. Ok ? Ou trois 3. Et... je ne le recommande pas: neuf 1. (Gina acquiesce.)

Michael : Ok, alors, quel chiffre pour moi ?

Gina et Joey : (ils se regardent, puis regardent Michael) Six.

Michael : Wahou. Honnête. Ok.

Joey : Ok. D'accord. Commence donc avec ce 7 là-bas ? Elle a l'air gentille.

Gina : Tu ne peux pas l'envoyer comme ça. Il ne sait pas quoi dire.

Joey : Non, non, non, On a parlé de ça. Tu t'en souviens, Michael ? Parle des étoiles.

Gina : Oh, chéri, si tu parles des étoiles, je vais devoir te rétrograder en un 4.

Joey : Tu as une meilleure idée ?

Gina : Oui. Est-ce qu'il y a un taureau mécanique dans ce bar ? Les femmes aiment voir comment un homme bouge. Du genre... (Elle se lève et commence à faire de mouvement du bassin…)

Michael : Maman !

Joey : Assieds-toi. D'accord, oublie les étoiles, ok ? On passe au Plan B : le rentre dedans accidentel. (Il mime le choc avec une femme) Oh, désolé, je... Oh, salut.

Gina : Ne l'écoute pas. Je crois que ce serait plus facile si tu restes là et je te ramène des filles. Tu les préfères comment ? Grosse poitrine ? (Elle joint le geste à la parole.)

Michael : Vous savez, je crois que je vais juste y aller et parler. (Il se lève mais Gina le retient pour lui donner un conseil.)

Gina : Ok... sois gentil avec elle.

Joey : Ouais, mais pas trop gentil.

Gina : Complimente-la.

Joey : Ignore-la.

Gina : Complimente-la, puis ignore-la.

Joey : Ouais.

Michael : (un peu perdu) Ok...

Gina : Demande-lui son nom.

Joey : Puis appelle-la par un autre prénom.

Gina : Et regarde-la dans les yeux.

Joey : Ouais, mais ne la fixe pas.

Gina :Il faut que tu aies l'air intéressé.

Joey : Mais aussi ennuyé.

Gina : Sois juste toi-même.

Joey : Non ! Prétends être quelqu'un d'autre.

Michael : (les arrête.) Ok. Je crois que je préférerai que vous partiez.

Gina : Quoi ?

Joey : Pourquoi ?

Michael : Ca fait beaucoup de conseils. Ca me met la pression. Et je pense que je me débrouillerai mieux tout seul. (Il se lève et se dirige vers la foule.)

Gina : Oh.. Ok.

Joey : Wahou. Alors on ferait mieux de partir. (Il se lève et se dirige vers la sortie.)

Gina : (regarde encore une fois droit devant elle.) Merde, c'est moi !

[Scène : La maison de Joey. Gina et lui sont dans le salon.]

Joey : (prend deux bières dans le frigo) Je n'arrive pas à croire que Michael ne soit toujours pas rentré.

Gina : Je sais, ça fait longtemps... Tu crois que ça veut dire qu'il a conclu ?

Joey : (tend une bière à Gina.) Non. Je voulais vraiment l'aider mais c'était dur. Je peux te dire un secret ? Il est bizarre.

Gina : Je peux te dire un secret ? Je sais.

Joey : Il n'est pas comme nous. T'imagines avoir des problèmes avec le sexe opposé ?

Gina : La seule chose qui m'est jamais ralentie, c'est lui.

Joey : Et il est si.. si intelligent. D'où il tire ça ?

Gina : Je ne sais pas. C'est comme si un extra-terrestre l'avait envoyé pour me faire sentir stupide.

Joey : Je suis là maintenant, ok ? Alors les imbéciles sont plus nombreux que les extra-terrestres. (Ils rient.) C'est juste que... Je m'en veux, tu sais ? Je suis son oncle. Je voulais l'aider. Si je ne peux pas l'aider avec les filles, je ne pourrais jamais l'aider.

Gina : Si tu l'aides... on est un samedi soir et il est dehors. D'habitude il est à la librairie en train d'étudier. S'il est parti du bar pour aller à la librairie, je vais le tuer.

[Michael entre, le sourire aux lèvres.]

Gina : Comment ça s'est passé ?

Michael : J'ai le numéro... d'une 5 au moins. (Gina le prend dans ses bras.)

Joey : Tant mieux pour toi. Alors ? Tu vas l'appeler ?

Michael : Je pense.

Gina : Appelle-la maintenant.

Joey : Non, non, non. Attends trois jours.

Gina : Non, il faut qu'elle sache que tu l'aimes bien.

Joey : Non, joue le gars difficile à avoir.

Gina : Emmène-la dîner et voir un film.

Joey : Apporte-lui un sandwich et un porno.

Gina : Joey, c'est dégoûtant.

Joey : Ca a marché avec toutes tes amies.

[Scène : Le balcon de Joey. Il fait nuit. Michael et Joey sont assis, ils regardent les étoiles.]

Joey : Tu sais Michael, je pense que cette histoire d'étoiles peut marcher.

Michael : Ok, j'essaierai un de ces jours.

Joey : Essaie maintenant.

Michael : (indique une constellation) C'est l'amas de Persée. C’est l'un des objets les plus énormes de l'univers. On se sent tout petit à côté, non ?

Joey : (pris au jeu) En effet, Michael. Continue.

Michael : C'est à 320 millions d'années lumière d'ici. L'univers est si vaste et vide... que je réalise quelle chance on a d'être ensemble. (Il passe son bras autour des épaules de Joey.)

Joey : (regarde la main de Michael) Qu'est-ce que tu fais  ? Je suis un 9 ! (Michael retire sa main…)

Fin