Voir la fiche épisode, le script V.O. et le script V.F. [Scène : Chez Joey. Michael est à la table de la cuisine, il travaille sur son ordinateur portable. Joey entre.]Joey: Salut Michael. Tu es encore en train de travailler. Tu sais combien c’est déprimant de voir ça en rentrant ? Michael: Aussi déprimant que de voir un plat de lasagnes vide ? Joey: Touché, Michael. Ca me rappelle juste que je n’ai pas de vie sociale. C’est ma plus longue « traversée du désert ». Michael: Ma « traversée du désert » a durée 20 ans, mais je t’écoute. Joey: A New-York, si tu vois une jolie fille, tu marches jusqu'à elle, tu vois. Mais ici elles sont toutes en voiture. Elle passe à côté de moi à un million de km/h. Comme aujourd'hui... J'ai vu une jolie fille qui conduisait sur l'autre voie. Alors j'ai fait demi-tour Et j'ai eu une amende de 800 dollars. Michael: 800 dollars pour un demi-tour ? Joey: Ouais ! On était peut-être sur l’autoroute à ce moment là… mais… J’aimerais bien avoir un endroit régulier où aller pour rencontrer de jolies filles. Michael: Tu pourrais aller dans des bars. Joey: Non, je suis trop vieux pour ça. Et en plus, je ne suis pas très doué pour dire avant d’entrer si ce sont des bars gays ou pas. Oh d’ailleurs, si Ramon appelle, je ne suis pas là. [Opening Credits][Scène : Chez Joey et Michael. Gina est dans le canapé, elle lit un magazine. Joey descend les escaliers.]Joey: Salut. Gina: Joey, viens voir. Lis ça. Le monde est une putain de blague. (Elle tend son magazine à Joey.) Joey: Les pantalons cargos ne sont plus à la mode ? Le monde est vraiment une putain de blague ! Gina: Non, lis le truc sur les coiffeurs de célébrités. Joey: Oh. Gina: J’étais à l’école de cosmétologie avec cette fille et elle était nulle. Elle a brûlé beaucoup plus de cheveux que moi. Et Dieu sait que j’en ai brûlés. Et maintenant je dois lire qu’elle vit une vie glamoure et qu’elle s’amuse avec les célébrités. Je devrais être à sa place. Joey: Tu coupes mes cheveux. Je suis à la télévision. Gina: Je veux pas te vexer, mais tu es à peine plus connu que ma cliente qui a descendu son mari. [Michael entre, il porte un plat de sandwiches.] Joey: Bonjour Plat de sandwiches Géant. Michael: Joey, écoute… Joey: Oh, salut Michael, je ne t’avais même pas vu. Michael: Bas les pattes. Ils sont pour mon Club de Lecture de ce soir. Joey: Un Club de Lecture ? Ici, chez moi ? Mince, c’est comme si je vivais dans la villa Play-boy. Michael: Ne t’approche pas des sandwiches. Maman, tu le surveilles. Joey: (rit) Pffffff… (Gina le fusille du regard et Joey a l’air effrayé.) Gina: Je n’arrive pas à le croire. C’est tellement énervant que les gens avec moins de talent que toi réussissent. Joey: Oui, comme ce chien dans la pub pour la bière. Il n’attrape jamais le frisbee au bon moment, mais il a toujours du travail. Gina: Tu sais, tu devrais demander à ton agent de m’aider. Elle a plein de clients célèbres qui ont besoin qu’on leur coupe les cheveux. Montre-lui mon portfolio. Je suis sûre qu’elle sera impressionnée. Joey: Oui, je peux lui montrer. Mais je ne suis pas sûr qu’elle sera impressionnée. Michael sert de modèle pour toutes les coupes. Même les coupes pour femmes. Gina: Et alors ? Joey: Alors ? La coupe Dorothy Hammel, avec le maquillage ? Nous avons de la chance qu’il n’enterre pas de cadavres dans le jardin. [Scène : Le bureau de Bobbie. Joey entre.]Bobbie: Joey, que fais-tu là ? Tu n’es pas dehors à chercher du travail ? Joey: Euh, je n’ai pas d’audition aujourd’hui. Bobbie: Bien sûr, dis tout de suite que c’est ma faute. (Elle remarque le portfolio que Joey porte.) Qu’est-ce que c’est ? Joey: Oh, c’est un portfolio de coupes de cheveux. Bobbie: Quoi ? (Elle feuillette le portfolio) Oh, qui est le modèle ? J’aimerais bien garder ce petit morceau de poulet dans ma poche et le grignoter toute la journée. Joey: Euh, c’est mon neveu. Bobbie: On voit qui a hérité des gènes de beauté dans ta famille. Joey: Bref, ma sœur est coiffeuse et c’est son portfolio. J’espérais que vous pourriez le montrer à quelques-unes une de vos clientes. Bobbie: Oh bien sûr. (Elle décroche le téléphone et compose un numéro au hasard.) Allô ? Halle Berry. Mon client a une sœur qui est barbier. Elle pourrait s’occuper de toi pour les Oscars ? Joey: Qu’a-t-elle dit ? Bobbie: Joey, je ne suis pas là pour t’accorder des faveurs personnelles. Je vais t’expliquer comment ça marche. D’abord tu deviens célèbre, ensuite je te lèche le cul. En attendant, restons en au plan strictement professionnel. Joey: D’accord, désolé, je comprends. (Il s’apprête à prendre le portfolio pour partir.) Bobbie: (Elle lui prend le portfolio des mains.) Laisse les photos du garçon-jouet. [Scène : Chez Joey et Michael. Joey entre et trouve que le Club de Lecture de Michael comporte beaucoup de membres féminins.]Maureen: Bonjour, tu es là pour le Club de Lecture ? Joey: Je le suis maintenant. Diane: Qu’as-tu pensé du livre de cette semaine ? Joey: Je l’ai trouvé très fictionnel. [Michael descend les escaliers.] Michael: Euh, Joey, je peux te parler une seconde ? Joey: Oui. Michael: (aux filles) Désolé. [Michael et Joey s’éloignent de Maureen et Diane] Michael: Que fais-tu ? Joey: Tu ne m’as pas dit qu’il y avait de jolies filles dans le Club d’intello. Tu dois me laisser entrer. Michael: Ecoute, je ne sais pas. Joey: Allez Michael. Tu ne peux pas m’exclure d’une pièce pleine de femmes. Si j’étais responsable d’une pièce pleine de… trucs chiants, je te laisserais participer. Michael: Ecoute, ce n’est pas un de ses Clubs de Lecture où l’on vient juste pour rencontrer de gens. C’est un endroit pour discuter de littérature, pas pour draguer. [Jane entre.] Michael: Oh mince, Jane est là. Jane. Jane: Salut Michael, j’ai apporté un gâteau glacé. Michael: C’est génial. C’est génial-génial de te voir. Bouquin génial, hein ? Tellement génial, un peu lent au début, mais génial par la suite. Tu as trouvé qu’il était génial ? Jane: Le gâteau est froid, mes mains sont gelées. Michael: Oh. (Il prend le gâteau, le met au congélateur.) [Jane s’éloigne.] Joey: Pas un endroit pour draguer, hein ? Michael: Qui, Jane ? Non ! Tu rigoles ? Non, je ne pourrais jamais. Joey: Génial ! Génial. Génial ! Génial... Michael: D’accord ! Je l’aime tellement ! Joey: Alors, demande-lui de sortir avec toi. Michael: Non, le Club a une règle très stricte contre les rendez-vous. Et j’en suis le Président. C’est ma Vice-Présidente. Le scandale ferait s’effondrer notre administration. Joey: Michael, tu dois saisir cette chance. L’amour entre deux intellos est une chose rare et fragile. Michael : J’en ai envie. Mais je ne peux aller contre les règles, sauf à ce qu’une motion soit adoptée. Joey: Alors, je vais déposer une motion. Michael: Tu n’es pas membre, il faut être approuvé. Joey: J’exige une motion m’approuvant sur le fondement que je suis le seul à payer le loyer du Siège du Club de Lecture. Michael: Je seconde cette motion. Motion acceptée. Joey: Je dépose une motion pour une exemption présidentielle à la règle contre les rendez-vous. Michael: Je seconde la motion. Motion acceptée. Joey: Je dépose une mention disant que toi et moi mangeons ce gâteau maintenant. Michael: Motion refusée. Joey: Monsieur le Président, vous abusez de votre pouvoir. [Scène : Chez Joey et Michael. La réunion est terminée.]Joey: Très bien la réunion de ce soir. Des discussions vivantes et j’ai cinq numéros de téléphone. Michael: Oui, les filles étaient folles de toi. Quel est ton secret ? Joey: Hé bien il n’y a pas d’astuce. Les femmes aiment être écoutées. Donc lorsqu’elles parlent, je prétends les écouter et j’approuve de la tête. (Il fait de mouvements de tête comme s’il approuvait.) Et avec Jane alors ? Tu l’as invitée à sortir ? Michael: Non, parce que je veux attendre la semaine prochaine, pour pouvoir préparer le terrain. J’ai choisi un livre romantique et je lui ai demandé de venir en avance pour m’aider à préparer les questions. Joey: Bien joué… Quel est le livre ? Michael: C’est une œuvre de Jane Austin. Orgueil et Préjugés. C’est sur la façon de courtiser les femmes au 19ème siècle en Angleterre. Joey: J’espère que tu apprécieras la lecture de ce livre. Michael: Joey, si tu veux être membre du Club, tu dois le lire toi aussi. Tout l’intérêt du club vois-tu…(Joey commence à faire ses grimaces comme s’il écoutait…) Arrête ! Arrête ça ! [Gina entre.] Gina: Salut les gars. Joey: Salut. Michael: Salut Maman. Gina: Alors, ton agent va m’envoyer des clients ? Joey: Euh, non. En fait, Bobbie est très occupée ces temps-ci. Il ne faut pas t’attendre à un appel de sa part. Michael: Ton agent ? Elle a appelé. Gina: Vraiment ? Michael: Oui, c’est étrange, elle m’a appelé son petit nugget de poulet, et elle a fait des drôles de bruits avec sa bouche. Joey: Oh, c’est comme ça que les gens du show-bizz parlent. Gina: Je n’arrive pas à croire que tu ne connaisses personne de célèbre. Si tu n’avais pas refusé cette série qui fait un tabac, tu aurais beaucoup plus de relations qui pourraient m’aider. Joey: Oui, c’est mon plus grand regret quant à cette décision. [Alex entre.] Alex: Salut. Désolé de vous déranger, mais est-ce que vous avez eu mon courrier par erreur ? Parce que je n’ai pas eu mon magazine People et le facteur a dit qu’il l’avait distribué. [Joey se tourne et regarde Gina.] Joey: Gina, ce n’est pas ce que tu lisais tout à l’heure ? Gina: (A Alex) Quel est le problème ? Je ne suis pas assez bien pour voler ton magazine ? Joey: (A Alex) Oh, ce n’est rien. Je crois qu’il est là-haut. Assieds-toi ! Alex: Non, ce n’est rien, par la peine de nous laisser seules… [Joey monte.] Alex: Alors, dis moi est-ce que… Gina: Ce n’est pas l’heure de faire du social. Connais-tu des gens célèbres. Alex: Hé bien, ma copine de fac Jessica a épousé un gros producteur de films. Gina: Porte-t-elle des robes très chères, avec des coiffures stylisées pour aller aux premières de films ? Alex: Oui, tout le temps. Elle y va au moins une fois par semaine. Gina: Woooo, tu mens pour m’impressionner ? Alex: Non, je ne mens pas. C’est vraiment une bonne amie. Gina: Oui, bien sûr. Je voudrais bien te voir lui demander de me laisser faire ses cheveux pour sa prochaine première. Alex: Très bien je le ferais. Attends, qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Gina: Je suis très douée, je le jure. J’ai juste besoin d’une chance. Si tu l’appelles et organise la rencontre, je serai sympa avec toi. Alex: Combien de temps ? Gina: Fais une proposition. Alex: Deux semaines. Gina: D’accord. Alex: Oh, j’aurais dû dire trois. Gina: Et maintenant tu es retombée à une. Alex: Oh. [Scène : Chez Joey et Michael. Michael prépare la réunion du club. Joey entre.]Joey: Salut. Michael: Salut. Joey: Ecoute, ce soir à la réunion, évite de placer Maureen et Diane à côté l’une de l’autre. Michael: Pourquoi ? Joey: Il se peut que je sorte avec les deux. [On frappe à la porte.] Michael: Oh mince, c’est Jane. Joey: Très bien, je vais vous laisser jusqu’au début de la réunion. Je vais aller dans ma chambre, lire le livre et écouter du « Rock doux des Années 70 » (Il montre une cassette à Michael) Tu arrives à croire que quelqu’un ait jeté ça ? [Joey monte et Michael va ouvrir la porte.] Michael: Salut… Waou. Pardon, entre, c’est juste que tu es très belle. Jane: Merci. Tu es- je ne sais pas, je ne vois pas sans mes lunettes. Je n’aurais pas dû conduire jusqu’ici. Michael: Alors, tu as aimé le livre ? Jane: Oh, oui. Michael: Oui, c’est plutôt romantique. Jane: Très. Michael: Euh, je voulais te demander… [Joey descend les escaliers, il a des écouteurs sur les oreilles.] Joey: Ne faites pas attention à moi. Je prends juste de quoi grignoter. Lire me donne faim. Michael: (A Jane) Euh, alors… Joey: (chante) Just call me angel of the morning, angel. Just touch my cheek before you leave. [Joey remontre, Michael fait signe à Jane de s’asseoir, et ils s’assoient tous deux dans le canapé.] Michael: Je me disais donc que nous pourrions assouplir un peu les règles du club. Jane: Oh, d’accord. Michael: Comme par exemple, on pourrait abroger la règle anti-rendez vous entre membres. Jane: Oh oui, ce serait bien. Michael : Bien, considérons qu’elle est abrogée. Jane: Oh, génial, cela signifie qu’on peut sortir avec d’autres membres du club. Michael: Oui, on peut. Jane: Et comment va ton oncle ? Michael: Je te demande pardon ? Jane: Tu crois qu’il sortirait avec moi ? Il a dit qu’il était célibataire l’autre fois, et j’espérais que tu pourrais intervenir pour moi. [Joey descend les escaliers.] Joey: Je vais aller lire dehors, pour vous laisser tranquilles. [Scène : La cour devant chez Joey et Michael. Joey lit.]Joey: 4 de lues, plus que 371. [Gina entre.] Gina : Salut. Joey: Salut. Gina: Je voulais vous dire de bien regarder la télé ce soir. Je viens de finir la coupe de la copine d’Alex pour une première. Elle va être sur le tapis rouge. Joey: Oh, comment ça s’est passé ? Gina: Oh, j’étais un peu nerveuse au départ. Elle est très chic. Elle a bu des martinis avec les jambes croisées. Puis, je m’y suis mise et l’instinct a pris le dessus. Joey: Félicitations. Gina: Bon, je vais aller le dire à Michael. Joey: Non, non, n’entre pas, il est avec une fille Gina: Bon, il est avec une fille, et toi tu lis un livre ? Qu’est ce qui se passe ? C’est Freaky Friday ? Bon, je vais aller dire à la blondasse comment ça s’est passé alors. Joey: Oh, appelle là Alex. Tu avais promis d’être sympa avec elle. Gina: Il ne reste plus qu’un jour, et il va se passer des choses. [Gina sort.] Joey: Encore cinq minutes. Il faut que je me dépêche. (Il voit un escargot.) Oh… bonjour petit escargot. [Diane et Maureen entrent.] Diane: Salut Joey. Joey: Diane..Maureen. Vous vous connaissez ? Maureen: Oh oui, nous sommes de bonnes amiess. Joey: Je ne le savais pas. Entrez donc. [Joey, Diane et Maureen entrent dans la maison.] Jane: Salut Joey. Joey: Ouèp. [Joey se dirige vers Michael.] Joey: Ecoute Michael, je n’ai pas vraiment fini de lire le livre, tu vois ? Alors ne m’interroge pas. Michael: Tu es incroyable. Joey: Quoi ? Michael: Viens. [Joey et Michael sortent.] Joey: Que se passe-t-il ? As-tu donné un rencard à Jane ? Michael: Non, je ne lui ai pas donné de rencard. Parce qu’elle veut sortir avec toi. Joey: Oh, mec, je suis désolé. Il est évident que je ne ferais jamais ça… Michael: Tu as tout foiré pour moi. Joey: Je ne le voulais pas. Je lui ai à peine dit deux mots. Michael: Tu n’en avais pas besoin. Tu es venue à la réunion la semaine dernière avec ta tête de séducteur, cherchant une nana, et ça a fonctionné. Tu es une grande bombe de sexe, et tu as pulvérisé ton charme sur la fille que j’aime. Joey: Je ne suis pas une bombe sexuelle. Ce n’est pas ma faute. Je suis désolé qu’elle m’aime moi, mais je n’ai rien fait de mal. Michael: Je n’aurais jamais dû te laisser entrer dans le club. [Joey et Michael retournent à l’intérieur.] Jane: Bon, si nous commencions ? Michael: Oui, viens Joey. Parlons du livre que nous avons tous lu. Joey: (chuchote) Pas au-delà de la page 4 ! [Joey évite Jane et va s’asseoir entre Maureen et Diane.] Maureen: Je voulais t’appeler pour te dire que ce fut génial… Joey: Euh, la réunion commence ! ! ! Michael: Bien, qui veut commencer ? Lloyd: Je pensais… Michael: Joey, qu’as-tu pensé d’Orgeuil et Préjugés ? Nous t’écoutons. Quels sont les thèmes centraux ? Joey: Euh… l’orgueil en est un. Maureen: Oh, oui. Diane: Oui. Joey: Et bien sur les préjugés, ce qui est mal. Maureen: Oh oui. Diane: Oui-oui. Michael: Et qu’as-tu pensé de Darcy ? Joey: Elle est bien. Michael: Darcy est un homme. Maureen: Mais pas au sens moderne du terme. N’est-ce pas Joey ? Joey: Euh, oui, c’est exactement ça Maureen, merci. Diane: C’est intéressant. Jane: C’est très intéressant. Michael: Il n’a pas lu le livre ! Il n’est entré dans ce club que pour rencontrer des femmes. Maintenant, dans l’intérêt de maintenir l’intégrité du club, je dépose une motion pour que Joey soit exclu. Qui seconde la motion ? [Personne ne lève la main.] Michael: Allons ! Il n’a pas lu le livre. Maureen: Moi non plus. Diane: Moi non plus. Lloyd: J’ai regardé le film. Joey: Il y avait un film ? ! Michael: Quelqu’un a-t-il lu ce livre ? Maureen: Tu nous mets trop de pression Michael. Un livre par semaine ? Jane: Ca devient stressant. Michael: Comment lire peut-il être stressant ? Lire, c’est amusant. (Il hurle.) C’est amusant ! Joey: Bon, ne tournons pas cette situation en prise d’otage. Si tu veux que je partes, je pars. Jane Maureen et Diane : Non ! Michael: Vous savez quoi, je vais partir. [Scène : Chez Alex. Gina et Alex sont assises dans le canapé pour regarder la première.]Alex: Ca va débuter. J’ai préparé du pop-corn. Gina: Sympa chez toi. (Elle prend un cadre.) Qui est la bombe avec le diadème ? Alex: Oh, c’est ma sœur Nancy. Elle était reine du défilé en rose. Gina: Oh, tu es mignonne, mais tu ne devrais pas poser à côté d’elle sur les photos de famille. Alex: Oui, c’est ce que me dit ma mère. Gina: J’apprécie beaucoup que tu m’aides. Je sais que je suis dure avec toi parfois, mais c’est pour rire. (Elle frappe l’épaule d’Alex de manière amicale.) Alex: Oui, c’est drôle. (Elle s’apprête à frapper Gina aussi, mais se ravise.) C’est très sympa que nous soyons amies. Cela pourrait éventuellement durer plus longtemps qu’une semaine. Gina: Hummm… je ne peux pas, c’est physique. Oh ça y est. Ca démarre. Ooooh, George Clooney, je pourrais le déshabiller d’un seul coup. Alex: Uh… je pourrais… faire l’amour à plusieurs reprises avec lui. Gina: Oh voilà le mari de Jessica qui sort de la Limousine. Alex: Oh, c’est excitant. Oh la voilà. Oh waou, elle est très belle finalement. Pas que je sois surprise. Lorsque j’ai dit « finalement », je voulais dire… (Elle remarque que Gina est triste.) Qu’est ce qui ne va pas ? Gina: Elle l’a défaite. Alex: Quoi ? Gina: Je ne l’ai pas coiffée comme ça. Elle a dû enlever le chignon dans la Limousine, parce qu’elle n’aimait pas. Je n’arrive pas à le croire. (Elle éteint la télévision.) Alex: Oh, je suis désolée. Gina: J’ai su dès que je suis entré que je n’étais pas à ma place. Mais j’ai feins de l’être durant deux heures. Alex: Oh non,… enfin… Gina: Je n’arrive pas à croire que j’ai pensé pouvoir faire ça. Je ne vais pas avec les gens riches. Ils me regardent de haut. Ils l’ont toujours fait et ils continueront. Avec leur grammaire et leurs jambes croisées… [Alex décroise les jambes.] Alex: Oh, ne dis pas ça, copine. J’ai grandi avec de l’argent, et je ne te regarde pas de haut. En fait je t’envie. Gina: Allez. Alex: C’est vrai. J’aimerais être aussi forte et confiante que toi. Et si c’était moi, j’aurais été ravie que tu me coiffes. Gina: Vraiment ? Tu le penses ? Alex: Absolument. Gina: On peut le faire maintenant ? Alex: Maintenant ? Maintenant semble si proche. [Scène : La cour entre les maisons d’Alex et Joey. Joey est au téléphone.] Joey: Ecoute Michael, c’est Joey. Je sais que tu m’en veux, mais j’espère que tu vas rentrer vite pour qu’on puisse parler de ce que tu ressens et résoudre ce problème. Et si tu pouvais aussi ramener quelque chose à manger en passant, ce serait sympa. (Il raccroche.) [Michael entre.] Joey: Euh, écoute, je sais que tu es fâché parce que Jane m’aime. Mais j’espère que tu sais que je ne me serais jamais interposé entre une fille et toi. Je n’ai vraiment rien fait pour que ça arrive. Michael: Je le sais bien. C’est ça le problème. Joey: Quoi ? Michael: Ca arrivera que tu interviennes ou pas. Chaque fois que je ramènerai une fille ici, elle te regardera et oubliera que j’existe. Joey: Allons, prends confiance en toi. Tu as tellement de qualités que je n’ai pas. Tu es très intelligent. Les gens respectent ton opinion sur les choses. C’est une chose importante. Michael: Peut-être. Mais je préférerai avoir tes qualités. Joey: Oui, moi aussi. Mais crois-moi, tu vas faire de grandes choses. Parce que tu vas t’améliorer avec les filles et les autres choses. Alors que moi, je serai toujours nul en maths. Dans cinq ans, tu seras une référence en la matière. Michael: Oui, et dans cinq ans, tu auras quarante ans. Joey: Tu as beaucoup en commun avec ta mère, hein ? [Gina entre.] Gina: Bon, mesdames et messieurs, portant une coiffure par Gina Tribbiani, appellée la Belle et Méchante, veuillez accueillir Alex Garret. [Alex entre.] Joey: Ca c’est une voisine. Gina: (A Michael) Allez, va chercher ton appareil, je veux prendre des photos. Michael: (A Alex) Tu es si différente. Je n’arrive pas à croire que tu as une tenue qui fasse aussi salope. Gina: Oh, elle est à moi. C’est celle que je mets pour aller à l’Eglise. [Michael et Gina sortent.] Joey: Tu es très gentille d’être si dévouée. Alex: Je peux te dire une chose ? J’adore ! Je me sens comme Julia Roberts dans Pretty Woman. Joey: Tu sais qu’elle était une pute, hein ? Alex: Oui. Je dois retourner m’admirer dans un miroir. [Scène : Le bureau de Bobbie.]Bobbie: Oh, Joey j’ai de grandes nouvelles. Joey: J’ai eu le rôle pour cette pub ? Bobbie: Non, je viens d’acheter un cheval. [Michael entre.] Michael: Joey, dépêche-toi, je dois aller en cours. (A Bobbie) Oh, bonjour, je suis Michael. Bobbie: Oooooh, assieds-toi. Joey, j’ai complètement oublié de te dire qu’il y a un chèque résiduel pour toi au service comptable. Pourquoi ne pas aller le chercher maintenant ? Joey: Oui ! Je reviens. [Joey sort.] Bobbie: Alors Michael, que penses-tu de la nudité totale. Michael: Je ne suis pas acteur. Bobbie: Oh oui, je sais. Fin |
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