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[Scène : Le parking devant la résidence de Joey. Joey et Gina sont en voiture, Joey se gare.]

Joey: Alors ? Je commence à m’y connaître en créneau. (Il n’a pas fait de créneau en réalité.)

Gina: Ca n’en était pas un, mais si tu le dis.

Joey: Tu sais, c’était sympa de visiter la ville avec toi. Comment est-ce que tu sais où vivent toutes ces célébrités ?

Gina: J’ai pratiqué le harcèlement à une certaine époque.

Joey: Oh, regarde ce pauvre gars (Il fait référence au propriétaire du véhicule stationné à côté du sien). Il a au moins dix prunes et un sabot.

Gina: J’ai déjà vu cette voiture. Elle est là depuis au moins un mois. Qui peut bien laisser sa voiture ainsi ?

Joey: Qui que ce soit, c’est un de mes admirateurs. Il y a une pile de photos de moi sur le siège avant.

Gina: Joey, lorsque tu as acheté ta nouvelle voiture, tu as rendu ta voiture de location, hein ?

[Joey sort ses clés, il utilise une des télécommandes, et la voitures bipe et s’ouvre.]

Joey: Non

[Opening Credits]

[Scène : Chez Joey et Michael. Ils sont dans la cuisine. Gina entre.]


Joey: Salut, qu’est-ce que tu fais là de si bonne heure ?

Gina: Il fallait que je sorte de ce salon. Je déteste mon boulot. Je savais que j’aurais dû être matonne, comme le test le disait.

Michael: Tu as toujours des problèmes avec ton patron ?

Gina: Oui ! Viktor est vraiment une vermine. Il est toujours sur mon dos, il me critique, et me dit quoi faire. On dirait Maman avec une moustache.

Joey: Tu as vu Maman ces derniers temps ? (Il fait un geste indiquant que sa mère a de la moustache.)

Michael: Pourquoi tu fais un boulot qui te rend dingue ?

Joey: Doucement Monsieur Université. Dans la vraie vie, le travail n’est pas toujours un pique-nique.

Gina: Je t’en prie, ton métier est de faire semblant.

Joey: Oh, j’ai fait mon temps dans les fossés.

Gina: Ah vraiment ? A quoi faire ?

Joey: Creuser ! Quel autre boulot tu veux faire dans un fossé ?

Gina: Oh, j’aimerais avoir mon propre salon. Comme ça, au lieu de travailler pour l’horrible patron, je serais l’horrible patron.

Joey: Oh, oui, tu serais parfaite dans ce rôle. Tu nous dis déjà quoi faire.

Michael: Oh oui. (Imite Gina.) « Michael, ne regarde pas la télé de si près, tu vas devenir aveugle ».

Joey: Oui, ou alors « Joey, sors ta main de ton froc ».

Michael: Ou « Michael, dis à Joey de sortir sa main de son froc ! »

Joey: Oui, alors pourquoi tu n’ouvres pas ton propre salon ?

Gina: Parce que je n’ai pas suffisamment d’argent.

Joey: Tu dois avoir quelques économies.

Gina: J’en avais. (Elle désigne sa poitrine, et ses nouveaux seins.) Plus maintenant. Bon, je dois y retourner. A plus tard.

Michael: Salut.

[Gina sort.]

Joey: Mon Dieu, elle semble malheureuse. J’aimerais pouvoir l’aider.

Michael: Tu pourrais lui donner un peu d’argent, pour qu’elle commence sa propre affaire.

Joey: Je voulais dire lui acheter un gâteau.

Michael: Oh allez, tu dois avoir économisé une petite somme.

Joey: En effet, mais cet argent est un filet de sûreté pour moi, et en plus, je ne suis pas dans une bonne période pour commencer à dépenser de l’argent. Je suis dans une nouvelle ville, je n’ai pas de boulot, et j’ai 1200 Dollars d’amende à payer… pour une voiture que je n’ai toujours pas rendue !

Michael: Ce n’est peut-être pas le moment idéal, mais tu n’as pas à lui donner tout ton argent.

Joey: Ecoute Michael, je ne peux pas piocher dans mes économies. Il y a une dure réalité à être acteur. Cet argent est strictement réservé au cas ou je perdrais ma beauté.

Michael: Quoi ? Pourquoi ? Enfin, même si tu devenais hideux, tu es un acteur formidable. Tu aurais toujours du boulot.

Joey: C’est faible mec.

[Scène : La cour. Joey est assis au bord de la piscine, il trempe ses pieds pendant qu’Alex nettoie la piscine. ]

Joey: J’ai hâte que mon corps tout entier puisse ressentir ce que mes pieds ressentent.

Alex: Tu passes combien d’heure par jour là dedans ?

Joey: Euh, mon record est de 9 heures, mais… j’étais inconscient pendant 5 d’entre elles.

Alex: Oh, un des enfants a perdu sa figurine militaire.

Joey: Oh, Sergent Coup-de-Pied !

Alex: Eric revient ce soir.

Joey: Ton mari ? Oh génial, je vais enfin pouvoir le rencontrer. Il a été parti si longtemps.

Alex: Je sais, mais maintenant son orchestre joue en ville.

Joey: Oh, il joue de quel instrument ?

Alex: Viole.

Joey: (Pense qu’Alex voulait dire « Violon » au lieu de « Viole ») Lon. Violon.

Alex: (Rit) Merci. Ecoute, à propos d’Eric, il y a un problème. Je lui ai parlé de mon ami Joey et j’ai eu l’impression qu’il se sentait un peu menacé.

Joey: Allons, par moi ?

Alex: Oui, quand je lui ai dit qu’on traînait ensemble, je pense qu’il a du trouver ça étrange… que sa femme fasse des trucs avec un célibataire.

Joey: C’est ridicule. J’ai toujours eu des amies dans la gente féminine, et il n’y a rien de sexuel là dedans. J’aime la façon dont les femmes pensent. J’adore leur façon de rire. J’aime la douceur de leurs mains. J’aime leur dos. J’aime la courbe… Oh je vois ce qui l’embête.

Alex: Ce n’est pas comme si quelque chose allait se passer entre nous. C’est presque insultant. Comme si je ne pouvais pas tenir deux semaines toute seule. Comme si j’étais obsédée et que n’importe quel homme ferait l’affaire.

Joey: Alex, il ne faut pas en avoir honte.

Alex: Je ne suis pas obsédée.

[Joey la regarde de coin.]

Alex: Non !

Joey: Bon écoute, il verra bien qu’il n’y a rien entre nous, et qu’il n’a aucune raison de s’inquiéter. Ca va bien se passer, n’est-ce pas ?

Alex: Absolument.

Joey: Oui, et un petit conseil : peut-être, vraiment peut-être, si tu connaissais le nom de l’instrument dont il joue, il se sentirait moins menacé. 

Alex: Non, je sais ce qu’est un violon…

Joey: Voilà !

[Scène : Le salon de coiffure de Gina. Elle coupe les cheveux d’un client. Joey entre.]

Joey: Salut Gina. Désolé je suis en retard pour le déjeuner.

Gina: Oh ce n’est rien. Je termine cette coupe.

Joey: Alors, lequel est le Viktor dont tu te plains sans cesse ?

Gina: Oh à l’heure du déjeuner, il va en général à l’armurerie d’à côté ou au club de Strip tease au coin de la rue.

Joey: Chouet quartier dis donc.

Gina: Alors ta journée ? Je m’ennuie à mort.

Joey: Je viens de découvrir que le mari d’Alex trouve étrange que nous traînions ensemble.

Gina: Hé bien c’est un peu bizarre. Tu vois, une femme mariée et un homme célibataire…

La femme dont Gina coupe les cheveux : Uh-uh, pas bien.

Gina: Oh, vous parlez Anglais ? (Elle indique à Joey depuis combien d’années elles se connaissent.) Cinq ans ! Ca ne serait pas étrange que vous traîniez ensemble si vous vous étiez connu avant son mariage – ce qui n’est pas le cas, ou si tu étais leur ami en tant que couple – ce qui n’est pas le cas non plus, ou encore si tu étais gay – ce qui ne me poserait pas de problème.

Joey: Arrête avec ça !

Gina: (A la femme qu’elle coiffe) Il est acteur, les limites sont troubles.

Joey: Quoi, alors tu dis que je ne peux pas être ami avec Alex ?

Gina: Non, mais reste un peu distant quand son mari est là. Sinon, il se sentira menacé par toi. Tu es mignon…

Joey: Oui, je suppose que tu as raison. (Il se regarde dans la glace) Parfois j’aimerais être seulement un 8,5.

[Viktor entre.]

Viktor: Gina, j’ai de mauvaises nouvelles – pas de chèque ce soir. Tout l’argent de la caisse est allé dans le string de la strip teaseuse. Qui est-ce ? (En désignant Joey.)

Gina: C’est mon frère. Il me rend visite.

Viktor: Oh j’avais oublié, ceci n’est pas un salon. C’est la « Maison de Viktor pour les réunions de famille » !

Joey: (chuchote à Gina) Je vais te laisser.

[Joey s’assoit et essaie de se cacher derrière un magasine.]

Viktor: Les magasines sont réservés aux clients.

Joey: (pose le magasine.) D’accord.

Viktor: Ainsi que la chaise.

[Joey se lève.]

Viktor: Ainsi que le sol.

Joey: Oh, allons !

[Joey se suspend au porte manteau de telle manière que ses pieds ne touchent plus terre. Viktor s’éloigne.]

[Scène : Chez Joey et Michael. Michael entre.]

Michael: Salut.

Joey: Salut.

Michael: Au fait, la voiture de location est toujours là.

Joey: (regarde la corde qu’il a noué autour de son poignet.) C’est à ça qu’elle sert ! ! Oh, je suis allé rendre visite à ta mère à son salon aujourd’hui. J’ai rencontré son patron.

Michael: Assez horrible, hein ?

Joey: Oui. Ce mec est comme un Joseph Staline russe. Je n’arrive pas à croire qu’elle doive travailler là.

Michael: Tu sais qu’il y a un moyen d’arranger ça. Donne-lui de l’argent.

Joey: Oh Michael, je ne sais pas trop.

Michael: Pense à tout ce qu’elle a fait pour toi. Elle t’a trouvé cet appartement. Elle en a fait une maison confortable. Si la situation était inversée, elle le ferait sans hésiter.

Joey: Oui, c’est vrai.

Michael: Et ce n’est qu’un prêt. Elle te rendra cet argent. D’ailleurs, elle te laissera sûrement trouver le nom du salon.

Joey: Oooooh. « Le salon des cheveux ». Non, non, non. « Les cheveux là-haut ! » Non, non, non, « La cave aux cheveux du Capitaine Fabuloso » ! D’accord, on fait ça.

Michael: Vraiment ?

Joey: Oui, oui, c’est la bonne chose à faire.

Michael: Oh, je peux l’appeler pour qu’elle vienne ici, pour qu’on lui annonce ?

Joey: Oui, oui, oui. Je fais un saut rapide dans le jacuzzi d’abord. Disons d’ici deux trois heures.

Michael: D’accord.

[Scène : La Cour. Joey sort de chez lui. Il ne voit pas qu’il y a déjà quelqu’un dans le jacuzzi.]

Joey: (Parle à son jouet soldat) C’est l’heure de se relaxer les mecs. Vous le méritez. (Il remarque l’autre homme dans le jacuzzi. C’est Eric, le mari d’Alex. Mais Joey l’ignore.) Oh, salut.

Eric: Bonsoir.

Joey: Désolé, je reviendrai plus tard.

Eric: Non, non, venez. Il y a de la place pour nous deux là dedans.

Joey: Euh, pas lorsqu’on se baigne à ma manière.

Eric: Ah, bon, je vais essayer de ne pas faire attendre « vos hommes » trop longtemps.

Joey: Quoi ça ? Ce n’est pas à moi.

[Joey lâche ses soldats. L’un tombe à l’eau. Joey est inquiet. Eric sort le soldat de l’eau, le donne à Joey qui s’empresse de l’essuyer.]

Joey: Merci. C’est la première fois que je vous vois par ici.

Eric: Mon orchestre était en tournée.

Joey: Oh, vous devez être Eric, le mari d’Alex. Je suis Joey.

[En entendant ça, le sourire d’Eric disparaît de son visage.]

Eric: Vous êtes Joey ? (Il sort de l’eau.) Oh, Dieu merci ! (Il rit.) Oh, c’est génial.

Joey: Oui. (rit) Quoi ?

Eric: Non, c’est juste qu’Alex a passé pas mal de temps avec vous ces temps-ci, et je m’attendais à autre chose. C’est tout. Je suis content de vous rencontrer.

Joey: Oui, moi aussi.

[Ils se serrent la main.]

Joey: Alors, pas de malaise ?

Eric: (rit) Oh non, aucun malaise.

[Eric sort.]

Joey: Pourquoi n’y a-t-il pas de malaise ? (Il regarde la corde autour de son poignet) A quoi sert ce truc ?

[Scène : Chez Joey et Michael. Joey entre.]

Michael: Maman est en chemin et je regarde les offres de locaux commerciaux. C’est comme si…

Joey: (énervé) Est-ce que tu me trouves menaçant ?

Michael: Pas jusqu’à maintenant.

Joey: Alex m’a dit que son mari craignait que je lui pique. Puis il me rencontre et soudain, tout va bien.

Michael: Il pense peut-être que tu n’es pas le type d’homme d’Alex.

Joey: Je t’en prie, je l’ai déjà fait des tas de fois où personne n’était le genre de personne. Il pense que je ne suis pas séduisant. Je n’arrive pas à le croire. Je suis sur le point de dépenser mes économies « Beauté Perdue », et je suis en train de perdre ma beauté.

Michael: Joey, tu es séduisant. L’autre jour tu étais sur le tabouret, et je ne pouvais pas m’empêcher d’admirer tes muscles.

Joey: Je me doutais que tu regardais.

[On frappe à la porte.]

Gina: (de dehors) C’est moi !

Michael: Oh, j’ai hâte de lui parler du salon.

Joey: Oh là, pourquoi est-ce que tu lui dirais ?

Michael: Parce que toi tu donneras le nom.

Joey: Oh c’est vrai !

[Michael ouvre la porte.]

Gina: J’essaie d’imaginer ce qui important au point de rater JAG.

Michael: Assied toi maman. On a quelque chose à te dire.

Gina: Oh mon Dieu ! Ils arrêtent JAG ?

Joey: Non, assied toi. Là. (Il lui tend un chèque.)

Gina: Qu’est-ce que c’est ?

Joey: C’est un prêt. Ce n’est pas énorme, mais j’espère que c’est assez pour démarrer.

Gina: Démarre quoi ?

Joey: La cave aux cheveux du Captain Fabuloso !

Michael: Maman, c’est pour ton propre salon.

Gina: Oh mon Dieu. Vous plaisantez ? Non, non, c’est trop.

Joey: Non, non, non, non, non. On veut que tu le prennes.

Gina: Mais ça doit être toutes des économies « Beauté Perdue ». Oh merci, merci beaucoup.

Michael: Et je vais aussi te donner mes économies. C’est pas grand chose, mais elles sont à toi.

Gina: Oh chéri, tu es mignon, mais j’ai utilisé tes économies il y a cinq ans pour te payer l’orthodontiste.

Michael: Je ne suis jamais allé chez l’orthodontiste.

Gina: Vous êtes les meilleurs !

[Scène : Chez Joey et Michael.]

Michael: Salut.

Joey: Salut.

Michael: Je vais aller étudier dans ma chambre. Et toi ?

Joey: Je vais faire venir le mari d'Alex en lui parlant d'un problème de maintenance parce que c'est le concierge... mais mon vrai but est de lui montrer que je suis sexy.

Michael: Nous avons des vies très différentes toi et moi !

[Michael s’en va. Eric frappe à la porte. Joey ouvre.]

Joey: Salut.

Eric: Salut. Alors, il y a un problème avec la cheminée ?

Joey: Le conduit semble bloqué et j'aimerais allumer un feu.

Eric: Il fait 26 degrés dehors.

Joey: Je suis toujours frileux. J’ai vraiment très peu de graisse corporelle.

Eric: Ah oui, moi aussi. J’ai 11% de graisse, et toi ?

Joey: Zéro.

Eric: Bien, bon, je vais jeter un œil à la cheminée.

[Ils se dirigent vers la cheminée. Le magasine Soap Opera Digest avec Joey en couverture est dans l’antre.]

Joey: Regardez ce que l'on a laissé traîner là. Soap Opera Digest de 1997. Regarde ça, hein ? "Le petit nouveau le plus sexy : Joey Tribbiani" Qui écrit ces trucs ? C'est une vieille photo de quand je posais.

Eric: Tu as été mannequin ?

Joey: Ouais, je l'étais, j'ai été viré pour avoir été trop engageant. Tu as l'air d'avoir besoin d'un coup de main.
Eric: Euh non, ca va en fait.

Joey: Qu'importe. Je devrais enrouler mon pantalon, et te donner un coup de main. Il est un peu juste au niveau des mollets. Regarde ces muscles.

Eric: Ouais. Je vois ce qui se passe. Tu es gay.

Joey: Quoi ? Non ! Mais si je l'étais, je me plairais.

[Eric regarde dans le conduit de cheminée et sort un paquet de vieux journaux froissés.]

Eric: Bon... Voilà le problème.

Joey: Comment une boule de papier a-t-elle pu atterrir là ?

Eric: Je ne sais pas, c’est le journal d’aujourd’hui.

[Alex entre.]

Alex: Chéri, Bill vient d'appeler. La répétition a été avancée d'une heure…

Eric: Je dois y aller alors.

Alex: Je t’attends pour dîner.

Eric: Oh, non... Dîne avec Joey, et ouvre une bonne bouteille de vin, d'accord ? Et, Joey ? Sois prudent, d'accord ? Quand elle picole, elle veut danser pour toi.

Joey: D’accord.

[Eric s’en va.]

Alex: Tu veux descendre ?

Joey: Qu'est-ce que c'était ?

Alex: Oh d'accord.

Joey: Ton mari ne me craint pas du tout !

Alex: Oh, super.

Joey: Non. Pourquoi est-il comme ça ?

Alex: Il pense peut être que tu n'es pas mon type.

Joey: Je ne voulais pas faire ça, mais jette un coup d'oeil !(Il lui montre son mollet.) Pourquoi il ne me craint pas ?

Alex: Je ne sais pas, mais si tu veux, je peux lui demander.

Joey: Fais ça quand il aura fini de jouer de la viole. Bon sang, tu me le fais dire maintenant !

[Scène : Un magasin vide. Joey, Michael, et Gina le visitent pour le nouveau salon de Gina.]

Michael: C'est un bon emplacement. Bonne circulation. Il y a des places de parking. Tu as déjà ce qu'il faut pour des éviers. On pourra les mettre là.

Joey: Il y a tant de place. Tu pourrais faire du roller. Tu pourrais couper les cheveux en rollers ?

Michael: Alors t'en penses quoi ?

Gina: Ça semble pas mal.

Joey: Pas mal, c'est le meilleur endroit qu'on ait vu, dès que t'auras signé, on pourra emménager, et engager des gens.

Michael: Et tu pourras virer du personnel, et tu en auras l'autorité, pas comme chez Castorama, où tu avais viré tous ceux qui t'avaient fait attendre.

Gina: Je n'ai pas encore dit oui que vous m'avez déjà trouvé des employés.

Michael: On doit pouvoir avoir 6 stylistes ici.

Joey: Et ils devront apprendre à faire du roller.

Gina: Six stylistes ? C'est un gros coup.

Michael: Maman, tu dois avoir un peu d'imagination. Tu vas peindre les murs, d'accord ? On va mettre une nouvelle moquette.

Gina: Vous me parlez de beaucoup de choses à la fois.

Joey: Oh ! Tu vas mettre des miroirs sur ce mur... et sur celui-là aussi, et l'oiseau et le poisson pourront se voir.

Gina: L’oiseau et le poisson ?

Joey: Capitaine Fabuloso est un pirate.

Michael: Maman, on doit prendre ce local maintenant, sinon quelqu'un d'autre le fera.

Gina: Je devrais peut être attendre.

Michael: Allons, tu dois prendre une décision.

Gina: Je peux pas faire ça maintenant, je dois y aller.

[Gina sort.]

Michael: Qu'est-ce qu'on a fait ?

Joey: Tu sais quoi ? Je parie qu'elle veut que ce soit son endroit à elle et on a tout foutu en l'air en lui disant quoi faire.

Michael: Oui, je pense que tu as raison.

Joey: Tu penses ? Allons, certaines de tes idées étaient complètement stupides.

[Scène : Alex est dans la cour. Joey arrive.]

Joey: Salut Alex.

Alex: Salut.

Joey: Tu as parlé à ton mari ? Il t'a dit pourquoi il n’avait pas peur de moi ?

Alex: Oublie ça.

Joey: Tu lui as parlé. Je veux savoir ce qu'il a dit. Il pense peut-être que je suis trop séduisant. Il pense que tu ne pourrais jamais te faire un gars comme moi.

Alex: Non... Et, merci !!

Joey: Bon, alors quoi ?

Alex: Bien il pense...que tu es gamin.

Joey: Gamin ?

Alex: Il a des idées rapides sur les gens, et il te voit comme un acteur sans boulot il te voit assit dans le jacuzzi toute la journée avec des jouets.

Joey: C'est pas des jouets mais des héros... D'accord, le mystère est résolu. C'est bon à savoir. Je te reparle plus tard ?

Alex: Attends, Joey.

[Ils entrent chez Joey.]

Alex: Tu ne penses pas que c'est vrai, que tu es gamin, hein ?

Joey: Je veux te dire non, mais en voyant les dessins de dragons que j'ai faits aujourd'hui, et...

Alex: C'est mignon, et il y a plus à connaître que ce qu'il voit. Je veux dire, tu es si bon. Tu es gentil avec les autres de l’immeuble et ton neveu, et tu as donné tes économies pour le salon de ta sœur.

Joey: Comment tu sais ça ?

Alex: Les murs sont très fins, et je suis curieuse. Et pas seulement comment tu traites les gens. Comment tu es avec moi.

Joey: Tu veux dire quoi ?

Alex: Tu me demandes toujours comment s'est passée ma journée. Tu sais que je suis seule, alors tu me fais participer à plein de trucs. Et tu es si sympa et tu es très mignon, peut-être que mon mari ne se sent pas menacé, mais qu'il le devrait.

[Joey regarde Alex, et elle se rend compte de ce qu’elle vient de dire.]

Alex: (essayant de se rattraper) Mais plus que tout, tu es un gamin.

Joey: Et j'ai les dragons qui le prouvent.

Alex: Très juste.

[Scène : Chez Gina. Joey et Michael frappent à la porte.]

Gina: Entrez.

Joey: Gina, on veut dire qu'on est désolé ? On t'a imposé plein d'idées, certaines étaient bien d'autres étaient de Michael, mais on voulait te dire qu'on va arrêter.

Michael: A partir de maintenant, c'est ton projet.

Joey: Et nous n'interviendrons plus. Ça serait cool si le poisson était un poisson de combat japonais. J'ai fini.

Gina: C'est pas pour ça que je suis contrariée.

Michael: Alors pourquoi ?

Gina: C'est juste... que je ne veux pas de mon propre salon.

Joey: Gina, je sais ce que c'est de commencer. Quand j'ai déménagé de New York...

Gina: Je ne veux plus réentendre ça. Les gens déménagent tout le temps. Remets-toi !

Joey: Ouahou !

Michael: Ça revient souvent.

Joey: Le fait est que... c'est normal d'avoir peur.

Gina: J'ai pas peur. C'est juste qu'en cherchant le local, j'ai réalisé que je voulais pas de mon propre salon.

Michael: Tu n'en veux pas ?

Gina: Non. C'est beaucoup de boulot. Tu sais que c'est la première fois depuis que tu es né que je n'ai pas plein de responsabilités ? Et tu étais un vrai bonheur, mais...beaucoup de boulot.

Michael: Tu as toujours dis que j'étais un très gentil petit.

Gina: Chéri, le thérapeute m'a dit te dire ça. Ecoutez, j'apprécie ce que vous faites, et au moins vous m'avez fait réaliser que je suis trop bien pour bosser avec Viktor. Je vais démissionner.

Joey: C’est génial !

Michael: Maman c’est génial !

Gina: Je sais, j'ai fini ma lettre de démission.

Michael: Ah ?

Gina: Tu penses que "trou du cul" doit prendre un trait d'union ?

Michael: Quand il est suivi par ce mot, et celui-là, je me soucierais pas de la ponctuation.

Gina: Et Joey, tu dois savoir que j'ai pas mal de pistes pour des boulots, alors dès que je reçois une paye, je te rembourserai presque tout ton argent.

Joey: Ouais, presque tout ?

Gina: On a assez parlé de moi. Ca te fait quoi d'avoir quitté New York ?

Joey: J'ai cru que tu ne demanderais jamais.

[Scène : Chez Joey et Michael]

Joey : J'en ai fini avec la voiture de location.

Michael: Tu as payé toutes les amendes.

Joey: Ouais.

Michael: Tu as fait enlever le sabot ? Et tu l'as renvoyée ? A la bonne adresse ?

Joey: Oui, et oui. Je vais enlever cette ficelle. (Il remonte ca manche et détache la ficelle de son poignet. Il remonte sa deuxième manche et trouve une autre ficelle à son poignet.) Elle est là pour quoi celle-là ?!

[End]