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[Scène : Le bureau de Bobbie]

Joey: Salut.

Bobbie: Oh, regardez qui arrive avec une heure de retard.

Joey: Je suis désolé.

Bobbie: Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu es en retard tout le temps. Hier tu as raté la réception avec les modèles de lingerie.

Joey: Ont-elles récolté beaucoup d’argent ? Est-ce que ces filles auront l’aide dont elles ont besoin ?

Bobbie: Tu es très irrégulier dernièrement. Est-ce que tu prends une nouvelle drogue que tu as peut-être sur toi ?

Joey: Non, non. C’est juste que… Je travaille tellement que j’ai du mal  à suivre le cours des choses.

Bobbie: Hé bien, tu as besoin d’un assistant.

Joey: Tu crois que ça m’aiderait ?

Bobbie: Oh, sûrement. Il fera les courses pour toi, il organisera ta vie privée. Et parfois il fera de la magie. Regarde ça ! (Elle décroche le téléphone) Jason, tu serais un ange si tu venais ici avec une tasse sur la tête.

(Jason entre avec une tasse sur la tête)

Bobbie: Jason, dis bonjour à Joey Tribbiani.

Jason: Bonjour. J’ai un bac +5.

Bobbie: Merci mon cœur. Ca sera tout. Retourne dans ta boîte.

Joey: Très bien, je vais faire ça. Je vais recruter un assistant. Euh, un conseil ?

Bobbie: Hé bien tu dois trouver quelqu’un qui te correspond bien. Personnellement, je choisis toujours un gay. Ils sentent bon, et ils ont de superbes mains.

(Jason entre.)

Jason: Bobbie, je voulais vous rappeler que vous avec une réunion avec le département à 16h00.

Bobbie: Merci Jason. Maintenant, fais le robot pour Joey.

(Jason fait le robot. Joey et Bobbie rient.)

Joey: C’est exactement ce dont j’ai besoin.

[Opening Credits]

[Scène : Chez Joey et Michael – Alex, Gina, Joey]

Joey: Salut.

Alex: Salut. Qu’est-ce que tu lis ?

Joey: Oh, euh, des C.V. Oui, il me faut un assistant personnel maintenant que je suis une célébrité surbookée. Un mec m’a reconnu dans la rue hier.

Gina: Un clochard m’a demandé si tu étais Jésus.

Joey: Il savait qui je suis.

(Michael entre)

Michael: (déprimé) Salut.

Gina: Salut. Qu’est-ce qui ne va pas ?

Michael: J’ai eu une grosse dispute avec mon soi-disant ami Seth.

Joey: Attends une minute. Les intellos se battent entre eux ? Les gens normaux ne vous en font pas assez baver ?

Michael: Non, on a inventé un matériau pour les boucliers thermiques dans les fusées. Maintenant, Seth va déposer un brevet et il veut profiter seul de tout le mérite.

Alex: Pourquoi fait-il cela ?

Michael: C’est une découverte scientifique. Il y a beaucoup en jeu : argent, gloire, un genre très spécifique de femmes…

Alex: Tu sais, je peux t’aider à régler ça. Enfin, je veux dire, je suis avocate.

Gina: Ooh, fais-lui un procès. Je n’ai pas fait de procès depuis ce chien et la morsure…

Joey: Whoa, whoa, whoa. Un chien t’a mordu ?

Michael: Non, non. Elle a mordu le chien.

Gina: Oh, je choisis qui me grimpe, pas l’inverser.

Alex: Euh, en fait, je ne parlais pas d’un procès. Je pensais à une médiation. Je vais organiser une réunion avec Seth et tout ce que tu as besoin de faire c’est y venir.

Michael: Je ne sais pas si ça va résoudre quoi que ce soit, mais cela vaut la peine d’essayer. Bien, merci.

Joey: Très bien, qui veut feuilleter ces C.V. avec moi et m’aider à choisir mon assistant ?

Gina: (tire le C.V. que Joey a en main) Pourquoi perds-tu du temps avec ces idiots. Engage-moi !

Joey: (hésitant) Oui, si tu veux vraiment le faire.

Gina: Je n’aime pas la façon dont tu as dit ça. Je démissionne.

Joey: Je savais que je ne pourrais pas te garder éternellement. Bonne chance Gina.

(Ils se serrent la main)

[Scène : Chez Joey et Michael – Joey entretient un assistant potentiel.]

Joey: Waou, Travis, ton C.V. est impressionnant. Bon, je te propose un scénario : je t’envoie au magasin de vidéos. Lequel des films « Die Hard » vas-tu rapporter ?

Travis: Euh, le premier ?

Joey: Je suis désolé. La bonne réponse était « les trois ». Merci d’être venu.

(Travis sort ; Howard entre.)

Howard: Laisse-moi être ton assistant !

Joey: Tu n’as pas déjà un boulot ?

Howard: Je suis vice-Président de la troisième plus grosse banque de Californie. Mais c’est une voie sans issue.

(Quelqu’un frappe à la porte, Joey ouvre.)

Glen: Bonjour, je suis ici pour le job d’assistant. Je m’appelle Glen.

Joey: (Lui serre la main) Joey.

Howard: (Sarcastique) Glen. Joli prénom !

Glen: Oh, et vous, comment vous appelez-vous ?

Howard: Howard J. Peckerman !

(Howard sort.)

Joey: (prend le C.V. de Glen) Entre Glen. Parle-moi un peu de toi.

Glen: Hé bien j’ai emménagé ici il y a cinq ans, j’ai trouvé ce boulot et je l’ai de suite adoré.

Joey: Oh, d’où viens-tu ?

Glen: Du Minnesota.

Joey: Ah ton articulation est excellente. Euh, quel genre de voiture tu conduis ?

Glen: Oh, un pick-up.

Joey: Si je t’engage, tu me promèneras à l’arrière comme un chien ?

Glen: Bien sûr, c’est toi le boss.

Joey: Excellent. Bon, question suivante : Il est deux heures du matin, j’ai faim. Qu’est-ce que tu m’apportes et pourquoi ?

Glen: Hum, je pencherais pour la pizza, parce que tu peux la manger directement sur ton ventre, sans couverts, tout en restant couché dans le lit.

Joey: (Pause) Je dois être honnête Glen, tu m’épates.

(Glen sourit.)

Joey: bon, passons aux choses sérieuses. Qui gagnerait entre Dracula et le loup-garou ?

Glen: Le loup-garou sans hésiter.

Joey: Quoi ? Pas du tout ! Pourquoi ?

Glen: Parce qu’il combattrait Dracula jusqu’à l’aube, et là Dracula tomberait en poussières alors que le Loup-garou se transformerait juste en gars normal.

Joey: Je n’avais jamais envisagé ça. Alors ça change tout.

(Gina entre)

Gina: Joey, où étais-tu ? Tu étais censé m’aider à nettoyer mon garage il y a une demi-heure.

Joey: Oh, écoute Gina, je suis désolé. J’ai…

Glen: Bonjour, je m’appelle Glen, et tout est de ma faute. J’étais en retard pour mon entretien et Joey était en train de me dire qu’il devait vous aider. Je suis vraiment désolé.

Joey: Oui, merci beaucoup Glen. Tu m’as empêché de nettoyer son garage.

Gina: Pourquoi est-ce que tu ne m’as pas appelé ?

Joey: Euh…

Glen: Il n’a pas pu appeler, parce qu’il était coincé au téléphone avec moi. Il a dû m’indiquer comment arriver. Je me suis perdu. Je suis tellement idiot.

Joey: Oui… c’est ça. Stupide Glen. (Il cogne sur la tête de Glen)

Gina: C’est vrai que ce quartier est étrange. Désolé de m’en être pris à toi Joey. Bon je vais préparer à dîner.

Joey: D’accord.

(Gina va dans la cuisine.)

Joey: Tu veux le job ?

Glen: Je commence quand ?

Joey: Je crois que c’est déjà fait.

[Scène : La cour.]

Glen: Salut Boss.

Joey: Salut.

Glen: Le tournage a duré tard hier, mais tu as été génial.

Joey: Merci, et ca m’a fait plaisir de t’avoir à mes côtés. Et merci de m’avoir fait répéter mon texte, de m’avoir apporté de l’eau, de t’être occupé de cette fan complètement folle.

Glen: A-t-elle trouvé ton dressing ok ?

Joey: Oui, elle l’a trouvé bien.

Glen: Bon, écoute. J’ai des contrats à te faire signer. Et voici ton emploi du temps pour aujourd’hui. Et une fille, Amélia, a appelé.

Joey: Ooh…

Glen: Tu veux que je rompe avec elle, tout en laissant une porte ouverte pour que vous puissiez coucher ensemble ?

Joey: Tu viens de te voir décerner le titre d’employé du mois.

(Gina entre)

Gina: Je dépose juste les pantalons de Michael. Il m’a demandé de faire un ourlet.

Glen: Waou, c’est un très bel ourlet.

Gina: Merci de l’avoir remarqué. Si je ne m’occupais pas de ses affaires, il sortirait tout nu.

Glen: (en désignant Joey) Celui-ci a mis du marqueur sur tout un mur hier.

(Joey roule des yeux. Gina entre dans l’appartement.)

Glen: Ta sœur est très jolie. Elle est célibataire ?

Joey: Ooh, mon fidèle valet est intéressé par la Dame du Manoir.

Glen: Tu crois que j’ai une chance ?

Joey: Euh, oui.

(Gina revient.)

Glen: Gina, écouté, je trouve que tu es une femme charmante et…

Joey: Whoa ! Whoa, whoa. Tu te donnes trop de mal Glen. (A Gina) Tu veux sortir avec ce gars ?

Gina: Je ne sais pas. Je ne le connais pas beaucoup. Laisse-moi te poser une question : quel genre de voiture tu conduis ?

Glen: Un pick-up.

Gina: Oh, on pourra se promener, avec Joey à l’arrière comme un chien ?

Glen: J’ai déjà donné mon accord à cela.

Gina: Bon, tu m’emmèneras dans un restaurant sympa ?

Glen: Qu’est-ce qu’un restaurant sympa ?

Gina: Du Ketchup en bouteille. Tous les crackers que je veux.

Glen: Un buffet de salade ?

Gina: Je ne suis pas la Reine d’Angleterre.

Glen: Je connais un endroit.

Gina: Très bien. Viens me chercher à sept heures.

Glen: Très bien.

(Gina s’en va.)

Joey: Alors, toi et Gina, hein ?

Glen: Ouais.

Joey: Je vais te dire un truc. C’est ma sœur. Si tu fais quoi que ce soit pour la blesser, tu recevras la raclée de ta vie. (Pause) Et après elle en aura après moi.

[Scène: Le bureau de conciliation – Seth entre.]

Alex: Oh, bonjour Monsieur Tobin. Merci beaucoup d’être venu.

Seth: Peut-on régler ça rapidement ? Chaque minute durant laquelle je ne fais pas de recherche est un coup dur pour la science. (A Michael) Je ne comprends pas pourquoi tu as eu recours à une avocate.

Alex: En fait, je suis ici en tant que médiateur, en toute impartialité. Je ne représente aucune des deux parties.

(Ils s’assoient.)

Seth: Mais vous êtes avocate, dont j’ai raison, Michael a bien eu recours à une avocate. CQFD. Vous venez de quelle université d’ailleurs ?

Alex: Pepperdine.

Seth: Dans ce cas, je vais expliquer CQFD. Cela signifie…

Alex: Assez ! Commençons la médiation. Premièrement, je voudrais que chacun fasse état de ses prétentions dans le conflit qui vous oppose.

Seth: Pourquoi je ne commencerai pas, et ensuite Michael pourra voler ce que je viens de dire.

Michael: C'est bien parlé pour le type qui croyait qu’imprégner une céramique avec de l'azote liquide ferait un échange sans perte.

Seth: Ne m’attaque pas personnellement.

Alex: Vous savez quoi. Il a raison. L’intérêt de la médiation est de résoudre ce conflit dans le calme et la paix.

Seth: (se lève) Ce que nous pourrions faire si nous avions une vraie avocate.

Alex: (se lève) Je suis une vraie avocate, Monsieur Tobin.

Seth: Oh, Ally McBeal est frustrée ?

Alex: Vous savez quoi, oublions la médiation.

Seth: Très bien.

Alex: Je vous suggère d’engager un avocat parce que vous allez en avoir besoin.

(Seth s’en va.)

Alex: Ce mec doit être puceau.

Michael: Attention à ce que tu dis.

Alex: Désolée.

[Scène : Chez Joey et Michael – Glen entre.]

Joey: Salut Glen, où étais-tu ?

Glen: Je sais, je suis désolé. Je suis resté tard avec Gina hier soir. Mais écoute, je suis présent maintenant et je suis à ta disposition.

Joey: D’accord. Tu as mon emploi du temps et ma liste de numéros ?

Glen: Ah, non. Non, non, non. Je les ai laissés chez Gina.

Joey: Glen, de héros à zéro.

(Gina entre.)

Glen: Salut, tu as laissé ces papiers, j’ai pensé que tu en aurais besoin.

Joey: Oh merci, mon emploi du temps. (Il prend le papier des mains de Gina et le regarde) Oh non, Glen. Ca n’a pas de sens. Tu m’as mis « bain » tous les jours. Tu essaies de faire quoi là, me dissoudre ?

Glen: Tu sais quoi, je vais le reprendre.

Gina: Tu veux bien m’apporter un verre d’eau ?

Glen: C’est juste dans la cuisine. Je vais te manquer ?

Gina: Bien sûr, mais je vais apprécier la vue.

(Glen s’en va dans la cuisine, Joey se racle la gorge.)

Glen: Oh, Joey, tu veux quelque chose à boire ?

Joey: Oui, un milk-shake à la banane s’il te plaît.

(Glen s’en va chercher la boisson.)

Joey: Je dois dire que je n’aime pas la façon dont tu influences Glen.

Gina: Je n’y peux rien. Je suis comme ça. Beaucoup d’hommes se sont retrouvés incapables de faire leur boulot après être sortis avec moi.

Joey: Oh, quel dommage pour ceux qui voulaient leur acheter de la drogue.

(Gina le fusille du regard.)

Joey: Je n’arrive pas à le croire. Il était l’assistant parfait. Quelques jours avec toi et il est cassé. Ca ne marchera pas.

Gina: Comment ? Juste parce qu’il est un peu distrait, je ne peux pas sortir avec lui ?

Joey: Oui. Il m’aide beaucoup. Il fait mes courses, il m’aide à mémoriser le script. Tu n’as pas idée combien c’est plus facile de jouer en sachant son texte. J’ai besoin que Glen se concentre uniquement sur mes besoins.

(Glen entre avec la boisson)

Glen: (tend le milk-shake à Joey) J’ai dû le faire avec du lait écrémé. J’espère que ça ira.

[Scène: Chez Joey et Michael – Alex entre.]

Alex: Salut Michael. Ecoute, il faut que nous ayons des preuves que Seth et toi avez fait cette invention ensemble. Il faut donc que tu me racontes tout ce qui s’est passé ce jour là. Aucun détail ne doit être épargné.

Michael: Très bien. Nous étions assis à la table de cuisine, et on parlait de polymères. Seth insistait pour mettre toutes les notes sur son précieux ordinateur portable. C’est difficile de se rappeler les détails parce que Joey n’arrêtait pas de nous balancer des trucs et de nous traiter d’intellos.

Joey: Oui, je vous ai balancé de très gros trucs.

Alex: Attendez, Joey était présent ? Nous avons un témoin oculaire.

Michael: Tu as raison. Joey, tu te rappelles quoi que ce soit de ce que Seth et moi avons dit ?

Joey: Oh, je me rappelle de tout. Les acteurs sont entraînés pour observer.

Alex: C’est génial. Vas-y, raconte-nous tout ce que tu as vu.

Joey: Très bien, euh, j’étais assis ici et je regardais une rediffusion de l’Agence Tous Risques. Vous étiez dans la cuisine, vous discutiez. Et Michael a dit « blah, blah, blah, des trucs scientifiques » et Mister T. a dit « je ne monterai pas en avion ». Et ensuite, Michael a ajouté « blah blah, blah » et Seth a répondu « j’ai pitié de l’imbécile… ». Oh, attends, c’est peut-être Mister T. qui a dit ça.

Michael: Très bien, donc le fait que tu aies été présent ne sert à rien.

Alex: Non, pas exactement. Euh, Seth se rappellera que Joey était présent ?

Joey: Oh, je pense bien. Je l’ai touché juste là avec une pile (il désigne sa tête.)

Alex: Mais Seth ignore que tu ne te rappelles de rien. On va donc bluffer et dire le contraire. Tout ce que tu as à faire est de rester là et paraître pensif.

Joey: D’accord, il faut juste que je pense à quelque chose qui me donne une tête sérieuse.

Michael: Combien font sept fois neuf ?

(Joey essaie de calculer mentalement, il a l’air très sérieux. )

Michael: Parfait.

[Scène: Chez Joey et Michael – Howard et Joey]

(Le téléphone sonne. Howard y répond.)

Howard: Le téléphone de Joey Tribbiani. Quel est le sujet de votre appel ?

(Howard tend le téléphone à Joey, celui-ci attend qu’il lui dise qui c’est.)

Howard: Je ne me rappelle pas.

Joey: Allô ? Non, j’ignore à quelle heure je suis censé être là. Mon assistant est absent, et son remplaçant n’est pas tellement au point.

(Howard gémit.)

Joey: Laissez-moi appeler mon assistant, et je vous rappelle ensuite. (Il raccroche et rappelle Glen) Je n’arrive pas à le croire. Glen a éteint son téléphone mobile.

Howard: Je le tuerai pour toi.

Joey: Il est chez Gina. Je parie qu’elle lui a fait l’éteindre. C’est ridicule. J’y vais.

Howard: Je parie qu’ils seront surpris de nous voir.

Joey: Je te dépose à la banque.

Howard: Je déteste y aller.

[Scène: L’appartement de Gina.]

Joey: (entre) Glen, Le service communication a appelé pour fixer une interview. J'ai besoin de mon emploi du temps.

Glen: Oh, je vais le chercher.

Gina: Non, tu es en rendez-vous avec moi.

Joey: Oui, mais j’en ai besoin.

Gina: Il n’est pas ton esclave.

Joey: Glen, dis-lui qu’elle se trompe.

Glen: Joey, pourquoi ne m’as-tu pas appelé plus tôt ?

Joey: J’ai essayé, mais ton mobile est éteint.

Glen: Quoi ? (Il prend son téléphone.) Je ne comprends pas comment… (Il regarde Gina qui a l’air coupable.) Gina, tu ne peux pas éteindre le mobile d’un assistant. C’est comme enlever un scalpel à un chirurgien.

Gina: A part que les chirurgiens n’ont pas besoin d’aider mon frère à construire des forts.

Glen: Bon, tu sais quoi ? Je pense que je suis au milieu d’une situation étrange entre membres d’une famille. Je vais juste aller chercher l’emploi du temps.

Joey: Bien.

(Glen sort.)

Gina: Merci beaucoup Joey. Maintenant je vais devoir regarder Sister Act toute seule.

Joey: Tu es incroyable, je t’ai dit combien Glen compte pour moi.

Gina: Oui, mais je l’apprécie aussi.

Joey: Tu ne l’aimes pas. Tu as juste envie d’être avec lui parce que je te l’ai interdit. Tu seras lassée dans une semaine.

Gina: Peut-être que je ne vais pas m’en lasser.

Joey: Qu’est-ce que ça veut dire ?

Gina: Ca signifie que je l’aime bien, que je l’aime peut-être vraiment.

Joey: Ah oui ?

Gina: Glen est différent. Quand nous sommes allés au magasin de vidéos, il m’a tenu la porte.

Joey: Pour toi ?

Gina: Incroyable ! Et entre toi et moi, je ne pense pas qu’il aime vraiment Sister Act, mais il m’a laissé choisir. Et il n’a même pas jeté un œil à la section porno, ce que j’ai trouvé très classe. C’est un type bien. Je n’ai pas l’habitude. Je trouve cela sympathique.

Joey: D’accord, tu sais quoi. Tu peux l’avoir.

Gina: Oh, mais tu en as également besoin.

Joey: Non. Il est temps que tu aies une relation saine.

Gina: Oh, tu peux parler.

Joey: Mais je sais de quoi je parle.

Gina: Oh oui ? Comment va ta femme à ce propos ?

Joey: Malheureusement, ma femme n’est pas encore née.

[Scène: Le bureau de conciliation – Alex, Michael, Seth, et l’avocat de Seth.]

Alex: Tout ce qu’on demande à Seth, c’est de signer cette déclaration, indiquant qu’ils ont travaillé tous deux sur cette invention.

L’avocat de Seth (Dwight): Et pourquoi nous signerions ça ?

Alex: Parce que quelqu’un était présent quand Seth et Michael ont inventé le matériau en question. Un témoin oculaire : Joey Tribbiani ! (Elle attend que Joey entre, mais personne en vient.) Joey Tribbiani ! !

Joey: (passe la tête à la porte) Excuse-moi, c’est quoi le signal déjà ?

Alex: Entre maintenant !

(Joey entre, comme s’il était une personne importante.)

Alex: Alors, je suggère que vous signiez cette déclaration tout de suite.

Dwight: Avant de signer, j’aimerais écouter ce que le témoin a à dire.

Alex: Et pourquoi serait-ce nécessaire ?

Dwight: Parce qu’il se peut très bien qu’il bluffe.

(Michael, Alex, et Joey rient jaune.)

Alex: Bluffer… Je ne crois pas.

Dwight: S’il vous plaît.

Alex: D’accord. Joey, pourquoi ne pas prouver à ces gens sans l’ombre d’un doute que tu ne bluffes pas ? Michael, tenons-nous la main.

Joey: Ah, oui. Je me rappelle très bien de ce jour. Particulièrement les trucs scientifiques. On a beaucoup parlé de chiffres : 6, 12, 14… tous ces calculs meurtriers.

Seth: Il ne se souvient de rien. Lui aussi vient probablement de Pepperdine.

Joey: Oh, attends deux secondes mon gars. Je ne suis peut-être pas le mec le plus intelligent de la planète, mais je ne suis pas allé à Pepperdine.

Dwight: Je pense que nous en avons entendu assez.

Michael: C’est génial !

(Ils s’apprêtent tous à partir.)

Joey: Oh, attendez une seconde. Je viens de penser à quelque chose.

Michael: Quoi ? Le générique de l’Agence Tous Risques ?

Joey: Non. Regardez cela. (Il se dirige vers Seth et son avocat.) Je vais vous dire ce dont je me rappelle. Seth et Michael étaient coincé sur quelque chose, alors ils ont décidé d’aller faire un tout. J’ai regardé sur l’ordinateur de Seth, espérant trouver un jeu vidéo, j’ai ouvert des dossiers et découvert des choses beaucoup plus coquines.

Seth: Vous avez touché mon ordinateur ? Qu’avez-vous trouvé ?

Joey: Des choses érotiques. Certains diraient perverses. Dois-je le dire devant tout le monde ? Ou dois-je l’écrire pour que cela reste à jamais dans les anales ?

Seth: C’est bon, vous avez gagné.

Dwight: Vraiment ? Vous ne voulez pas écouter ce qu’il a à dire ?

Seth: Non, je me souviens maintenant. Michael et moi avons inventé ce truc ensemble.

(Joey parle à Alex et Michael)

Michael: Qu’as-tu trouvé sur son ordinateur ?

Joey: Rien. Je bluffais. Mais j’ai très envie de le voir maintenant.

Alex: Tu bluffais ? C’était brillant ! Comment tu as su que ça allait marcher ?

Joey: Je t’en prie, tous les mecs ont des dossiers dégoûtant sur leur ordinateur.

Michael: Il n’y a rien de dégoûtant sur mon ordinateur.

Joey: Ah vraiment ? Va donc vérifier le dossier « Impôts de Joey ».

[Scène: Chez Joey et Michael – Gina, Joey, et Glen]

Joey: Euh, écoute, ça a été un peu étrange de devoir te partager avec Gina, mais je crois avoir trouvé une solution dans l’intérêt de tous. Je te laisse partir.

Glen: C’est dans mon intérêt ? Je n’ai plus de boulot.

Joey: Oh, je viens de perdre mon assistant. Ne jouons pas à « pou qui est-ce pire ? ».

Glen: Attends, c’est dingue. Je peux faire les deux. On pourrait instaurer des règles si vous deux pouviez être raisonnables.

Gina: (rit) Non.

Joey: (rit) Ca n’arrivera jamais.

Glen: Allons, je suis sérieux. Aussi longtemps que l’on sait ce que chacun attend, ça ne doit pas être un problème.

Gina: Je suppose qu’on pourrait s’arranger pour le partager.

Joey: Hé bien , évidemment, je l’aurais pendant la semaine.

Gina: Ca me va. Si je peux l’avoir les nuits et le week-end.

Joey: Et pendant les vacances ?

Gina: Tu l’as à Thanksgiving,  moi pour Noël.

Glen: En fait, j’ai moi-même une famille.

Joey: Glen, s’il te plaît. Et autre chose, quand vous êtes ici, pas de baisers.

Gina: Et quand nous sommes sortis, tu ne l’appelles pas pour des farces.

Joey: Je ne sais pas de quoi tu parles, mais je passerai le mot au Señor Fardez. Voilà, il semble que nous avons des règles.

Gina: Oui, ça peut fonctionner.

Joey: Si on fêtait ça. Glen, si tu allais jusqu’au magasin nous chercher du Champagne ?

Glen: En fait, il est passé dix-sept heure, donc je suis sous les ordres de Gina.

Joey: Oh.

Gina: Glen, si tu allais jusqu’au magasin nous chercher du Champagne ?

[Scène: Le bureau de Bobbie – Joey, Bobbie, Jason & Glen – Jason fait le robot.]

Bobbie: Maintenant, fais-le faire par le tien.

Joey: Bobbie, d’abord il s’appelle Glen. Ensuite, je ne fais pas faire de tours à mon assistant. Je ne suis pas ce genre de patron. Je ne le considère pas comme un employé. Je le considère comme un ami.

Glen: Merci, Joey.

Joey: Même si le robot est hilarant, et que j’apprécie de la regarder, surtout si elle est faite avec talent… (Il regarde Glen.)

(Glen fait le robot.)

Bobbie: Allez Jason, fais-le aussi.

(Jason fait le robot.)

Bobbie: Maintenant, battez-vous !

(Jason et Glen commencent à se battre.)

[End]